mercredi 17 août 2016

Elia, la passeuse d'âmes, tome 1 de Marie Vareille

Année d'édition : 2016
Edition : Pocket Jeunesse
Nombre de pages : 317 pages
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
“Les prophéties ne s’accomplissent que si quelqu’un a suffisamment de courage pour les réaliser”
Elia vit dans une dictature divisée en deux catégories : l’élite, les Kornésiens, et la classe exploitée, réduite en esclavage : les Nosoba. Elia est une Kornésienne. À quinze ans à peine, elle exerce en tant que passeuse d’âmes à l’hôpital de la capitale du pays : elle euthanasie tous ceux qui seraient considérés comme inutiles ou dangereux pour la communauté. Un jour, un jeune Nosoba, de la caste des intouchables parvient à la convaincre de l'aider à s’échapper, alors même qu'elle avait ordre de l'exécuter. Accusée de trahison, Elia s'enfuit...




L’histoire démarre sur les chapeaux de roues et nous rencontrons vite les principaux protagonistes qui vont contribuer à l’intrigue. Les chapitres intermédiaires sont vraiment intéressants et permettent de bien cerner le monde dans lequel nous allons évoluer, ses règles, son passé et ses mœurs. La politique se mêle à l’histoire et il s’agit aussi bien de la vie d’Elia et de sa famille que de celles des différentes castes. Ces dernières, au nombre de trois, sont divisées entre les puissants, les commerçants et les travailleurs pauvres.

J’ai beaucoup aimé la seconde partie de l’intrigue qui se concentre sur cette dernière caste et voit apparaitre de nouveaux personnages qui vont prendre de l’importance au fil des pages. Le texte est prenant, l’histoire bien construite et j’ai dévoré ce roman d’un bout à l’autre même si j’ai été étonnée de certains choix.

Le premier concerne le fait que l’histoire et l’intrigue s’attachent assez peu au côté « passeuse d’âmes » d’Elia. Certes, c’est ce métier qui permet à l’histoire de débuter et qui lance donc tout le roman, mettant Elia au bon endroit au bon moment. Mais il a ensuite assez peu de conséquence sur le reste du récit.

Le second concerne la fin qui m’a laissé un goût un peu amer puisqu’elle se rapporte au prologue. Cela m’a donné une impression de stagnation, comme si tout ce qu’Elia avait vécu n’avait finalement été qu’une simple parenthèse dans l’histoire n’ayant pour but que d’arriver à ce fameux prologue. Comme si le premier tome tout entier n’était qu’un immense flash-back.

Je trouve cela un peu dommage d’entourer le récit de ces deux mêmes évènements, minimisant ainsi l’ensemble du texte alors même que celui-ci est vraiment intéressant.

En bref une histoire que j’aurai beaucoup appréciée mais dont la fin m’aura laissée un peu mitigée. J’ai néanmoins hâte de pouvoir lire le second tome et de pouvoir, ainsi, connaître la suite de cette histoire.

Merci à PKJ et au forum Mort-Sûre pour ce roman 

Chronique de Rinne

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