mercredi 18 février 2015

Aure - Nymphes & Aqualis de Elisabeth Da Cruz

Année d'édition : 2014
Edition : edition du net
Nombre de pages : 440
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Au cœur d’un pays tourmenté par de mystérieux êtres incendiaires et destructeurs, le pensionnat de Sword White fait office d’havre de paix. Une nouvelle venue, Aure Bellucina, débarque et ramène avec elle son lot de péripéties et de mésaventures. Elle se retrouve du jour au lendemain seule et désemparée face à un avenir incertain et périlleux. Les Herts en ont après elle et ne lui laisseront pas de répit tant qu’elle sera en vie. Si bien qu’une véritable chasse à l’homme s’engage et l’entraîne au cœur de la forêt d’Ambre. Et ce qui l'attends alors n'est que le commencement.







Un roman de Fantasy jeunesse à l’univers plutôt sympathique mais toutefois loin d’être transcendant.

Aure Bellucina, jeune fille d’à peine 16 ans, se retrouve seule suite à la disparition de ses parents causée par des Herts, des êtres sombres et incandescents. Afin de suivre le chemin de ses parents, elle se retrouve au pensionnat de Sword White pour étudier, loin d’être en sécurité, elle ramène avec elle les dangers qui la menacent. Les Herts la poursuivent et seule l’intervention d’un mystérieux « Chevalier Blanc » la sauve in extremis d’une mort certaine. Elle se retrouve alors au cœur d’un incroyable royaume où la magie est un élément à part entière et où d’étranges êtres bleus aquatiques vivent cloisonnés dans le lac situé au delà de la forêt de Saules menaçante…

Brève présentation des personnages, Aure, l’héroïne, qui vient de perdre ses parents et n’a absolument pas conscience de son rôle dans cet univers fantastique. Elevée loin de la magie et des créatures non humaines, elle est d’abord, méfiante et refuse tout rôle important dans ce royaume magique qu’elle découvre. Un peu innocente mais plutôt forte d’esprit, elle accepte finalement assez vite ce qui lui arrive. Ensuite, il y a le « chevalier blanc », le Sert qui protège notre jolie héroïne, Astor, le prince héritier du royaume, loin de la blondeur et des yeux bleus typiques du peuple de Sword white, le fils aîné du roi et de la reine est un brun ténébreux aux yeux sombres, sensible aux charmes de notre héroïne. Aquachico, le prince du peuple des Aqualis, s’approche d’Aure afin de lui divulguer la vérité sur ses origines et libérer son peuple. Ensuite, il y a les personnages secondaires ; Rod, le jeune frère d’Astor, pas encore un Sert, Elsa, une jeune servante du royaume, Lizzie, l’ennemie d’Aure dès leur première rencontre ou encore Erwan, un jeune guerrier Sert, dragueur et plein d’humour. Les personnages jeunes sont donc prédominants sur les adultes qui apparaissent assez peu à l’image des parents d’Aure qui disparaissent en quelques pages, du Roi et de la Reine, de Ruan et Rosalia, un couple issu du peuple qu’Aure aidera ou encore la reine du peuple des Aqualis qui fait de brèves apparitions. Côté méchant, on retiendra Torkan, finalement assez peu charismatique pour être « le » grand méchant ou encore Chahan.

Si le synopsis annonçait un roman fantasy empreint d’aventures épiques et d’un univers magique, on n’est malheureusement pas complètement satisfait par cette promesse. Les points positifs pour commencer, un univers magique original et inventif. Le roman met en scène des êtres, magiques pour l’essentiel, bons et mauvais tel que les Serts, des preux chevaliers aux armures blanches flamboyantes et à la voix métallique, les Aqualis, des êtres de l’eau bannis au fond d’un lac gardé par une forêt menaçante, des Herts, guerriers destructeurs aux armures noires maniant l’élément feu et des nymphes, des femmes magiciennes en lien avec les quatre éléments de la nature, bien que parfois un peu trop stéréotypés. L’histoire se pose dans un environnement fait d’un royaume magique où la royauté vit en paix avec son peuple, où les forêts pleines d’esprits sont vivantes et les points d’eau source élémentaire de la magie des Serts d’une part et d’un univers Siberians non magique, d’où Aure est originaire, d’autres part. Le contexte fantasy ainsi placé est donc riche et très appétissant. Pourtant l’ensemble du récit est terni par de nombreuses coquilles résiduelles, un style d’écriture parfois scolaire avec l’emploi trop nombreux des « tout à coup », « soudain » et autres « Brusquement » en début de phrase coupant le rythme du texte alors que l’ensemble de l’écriture est plutôt de qualité, un manque d’action ou la rapidité de celle-ci quand il y en a et des personnages manquants de caractère et de maturité, entachés par une relation d’amitié parfois plus enfantine que « pré-adulte ».

En bref, un roman prometteur et fouillé dans son univers mais qui manque d’actions, de péripéties et de profondeur des personnages pour le rendre passionnant. Il s’agit d’un premier tome de présentation, le second sera peut-être plus axé sur l’aventure !

 Je remercie Louve du Forum Mort Sure et Les Editions du Net pour ce partenariat.
Chronique de Walkyrie


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