vendredi 31 octobre 2014

Un fascinant regard de Linda Howard

Année d'édition : 2014
Edition : j'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Le couteau étincelle, lançant un éclat mat, s'enfonce dans la chair avec un bruit étouffé... Marlie freine à mort et se gare sur le bas-côté de la route. La vision, atroce, la submerge. Meurtre en direct... Témoin invisible, elle voit la scène par les yeux de l'assassin. Dan Hollister est sceptique, il oscille entre l'incrédulité et l'exaspération. Une femme médium qui lui donne un luxe de détails tandis que lui n'a pas la moindre piste ! Le comble pour un flic. Pire encore, les yeux de Marlie le bouleversent, le fascinent, l'envoûtent. Entre elle et lui, c'est l'affrontement, la suspicion. Un jeu dérisoire qui tourne vite à la passion. Mais le tueur tisse sa toile, et Dan songe alors à lui tendre un piège en exposant celle qu'il aime. Folle provocation ! La riposte ne se fait pas attendre...

Tout d'abord,
un grand merci à Louve l'administratrice du forum Mort-Sure
pour m'avoir permis de lire ce livre en service presse.
C'est d'abord la couverture qui m'a attirée vers ce livre. Puis le résumé, avouons le donne envie de l'ouvrir ;)

Donc, de quoi ça parle? C'est l'histoire de Marlie Keen une jeune femme en apparence comme les autres. Seulement, Marlie voit -pour ne pas dire vit- des scènes de meurtre à travers les yeux d'un tueur. L'horreur de sa première vision la pousse à aller se confier à la police. Immédiatement, Dan Hollister, l'inspecteur responsable de l'enquête, la pense complice.
Mais Dan se doit aussi de reconnaître que l'aide de la jeune femme lui est précieuse, car seule piste exploitable. Au fil des jours, ils apprennent à se comprendre et alors qu'un petit quelque chose change progressivement entre eux, les meurtres s’enchaînent. Dan songe que peut-être Marlie est sa seule arme face à l'assassin. Osera-t-il l'exposer aux yeux du tueur pour résoudre son enquête au risque de la perdre?

Mon avis maintenant?
Globalement, j'ai passé un très bon moment de lecture. L'écriture de Linda Howard est fluide et légère, si bien que j'ai lu ce livre très rapidement.
C'était d'ailleurs le deuxième roman que je lisais de cette auteur après "Mister Perfect". Si je vous évoque rapidement cette précédente lecture, c'est que  même si j'ai noté une petite évolution positive, ce qui m'avait gênée dans "Mister Perfect" m'a de nouveau fait légèrement tiquer ici.
Si l'auteur est réellement douée pour tisser des intrigues et construire des psychologies tordues et complexes pour ses tueurs, elle est à mon sens une catastrophe ambulante lorsqu'il s'agit de mettre en place une relation amoureuse. À chaque fois, on a l'impression que ses personnages et leurs cœurs d'artichaut prennent le TGV de l'amour. Mais bon comme je le disais, j'ai trouvé l'ascension un peu plus raisonnable ici (même si ça se compte encore en jour...), alors sur le long terme espérons qu'elle y parvienne!

Les personnages,eux, sont attachants.
Dan parce que c'est un ours très très maladroit. J'ai souvent souri devant son manque de délicatesse et de tact. Il se veut homme fort presque dominant, mais c'est une vraie guimauve dès qu'il s'agit de Marlie. Trop mignon ^^
Marlie parce qu'elle est à la fois fragile et battante. On se demande d'ailleurs comment un si petit bout de femme peut en encaisser autant niveau horreur en ayant en plus la force de se battre un peu contre ce rustre de Dan!

Avant de clore cette chronique, un petit retour sur l'intrigue. Je suis vraiment séduite par la facilité et la simplicité avec lesquelles l'auteur manie cette enquête si complexe, ce tueur si sombre, ces victimes si détruites. Les côtés suspens, psychologique, enquête et résolution sont de mon point de vue l'une des choses les plus dures à parfaire en littérature et Linda Howard a vraiment un talent pour ça.

En bref, une très bonne lecture de par son aspect policier mais qui reste trop rapide, trop survolée niveau romance, ce que je déplore. Je le conseille cependant pour la plume agréable de l'auteur et son manifeste talent à manier l'intrigue.

Chronique de Tahicha

Go to hell, tome 1 de Oxanna Hope

Année d'édition : 2011
Edition: Edition Nergal
Nombre de pages : 306 pages
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :
Cassie n’a que 18 ans mais elle a déjà beaucoup voyagé. D’une ville à l’autre, elle tente en vain de se fondre dans la masse pour échapper à son passé. Lorsqu’elle débarque à Fairfield, elle garde encore l’espoir d’y trouver un peu de tranquillité. Cependant, dès le départ, son désir est voué à l’échec ; son franc-parler et sa beauté envoûtante la feront sortir du lot.
C’est que Cassie n’est pas tout à fait comme les adolescentes de son âge. Elle aime s’amuser, se battre et jouer avec les sentiments des autres. Brian, son nouveau camarade de lycée, en fera l’amère expérience et découvrira par la même occasion qu’elle est dotée d'un pouvoir peu commun.

La rencontre entre Cassie et son professeur de philosophie, Damian, va changer la donne. Cet homme au sourire énigmatique et charmeur est très différent de tous ceux qu'elle a croisés jusqu'ici. Lui et son frère Seven ne mènent pas une vie aussi ordinaire qu’ils voudraient bien le faire croire. Eux aussi dissimulent un secret.
Mais ils ne sont pas les seuls à en posséder un…
Entre magie noire, entités démoniaques et traques, une histoire d’amour tumultueuse qui risque de les mener jusqu’aux portes de l’Enfer ou d’ailleurs…

 J'ai remarqué ce roman lors de son édition précédente et je dois dire que j'espérais un jour avoir la chance de le lire... Et bien je peux dire que c'est chose faite maintenant grâce au Forum Mort-Sure qui m'a permis de découvrir ce dernier. Je dois avouer que la couverture est cent fois plus belle avec l'édition de chez J'ai Lu que celle chez Nergal. C'est donc dans l'inconnu que j'ai plongé tête première. Globalement, j'ai aimé, mais je dois dire que je suis mitigée sur cette lecture malgré tout, et ce, pour plusieurs raisons que je vous expliquerai plus tard dans cet avis.

J'ai bien aimé les personnages qu'Oxanna nous propose ici. Très caractérielle, Cassie nous amène dans un univers bien différent d'où les héroïnes sont gentilles... Ici, on a affaire à une dure à cuir. Très difficile d'approche, Cassie essaie de rester à l'écart. Son but? Passer inaperçue! Mais je ne peux pas dire que ça lui réussit très bien, car elle passe pour tout, sauf inaperçue. Rapidement, son caractère explosif refait surface et devient de plus en plus difficile à maîtriser. Sa vie est en danger... elle le sent. Sa rencontre avec son professeur de philosophie changera beaucoup la donne et la troublera. Tranquillement, elle s'attachera et sera obsédée par Damian. Il ne faut pas oublier non plus le mystérieux Damian, professeur de philo au collègue de Cassie... Il est très difficile à cerner, mais il y a un petit quelque chose qui fait qu'on s'attache au personnage. On voit tranquillement que son passé très tourmenté le torture de plus en plus. Ce n'est pas facile pour lui, ni pour son ténébreux frère avec qui il partage son second travail.

J'ai bien aimé l'écriture d'Oxanna... Elle est sympathique, caractérielle et invite le lecteur à poursuivre une fois entrée dans l'action. D'ailleurs, c'est justement en lien avec l'action que je suis mitigée sur ma lecture. L'histoire est intéressante, mais l'action commence seulement vers le milieu du roman. La première partie m'a paru plutôt lente et longue par moment. D'ailleurs, mon rythme de lecture a considérablement diminué dans cette partie. Nous n'avions rien à nous mettre sous la dent afin de garder notre intérêt pour le roman. On ne dévoilait pas grand-chose hormis que notre héroïne déteste être en contact avec les gens et qu'elle a un sale caractère. C'est vraiment le manque d'action dans la première moitié du roman qui a fait que j'ai moins apprécié le tout. Par contre, j'ai adoré le lien qui unit Cassie et Damian... Ce lien invisible qui fait que deux inconnus sont complètement attirés l'un pour l'autre. On pouvait sentir la passion, le désir primal entre les deux!!! J'ai bien hâte de voir comment le tout se déroulera dans la suite. Autre point que j'ai apprécié, le fait que le protagoniste masculin soit "ruff", mystérieux et sensible à la fois. On sent que Damian est très tourmenté et vulnérable. J'ADORE tout simplement!

Finalement, un roman sympathique qui me donne tout de même le goût de découvrir la suite, car je suis certaine qu'on en apprendra plus sur le sorcier qu'on croise au début et à la fin du roman. J'espère que dans le second opus, nous verrons encore plus de bagarre déclenchée par notre belle rousse! Eh oui, je l'adore notre Cassie même si par moment j'ai eu le goût de la gifler afin qu'elle se réveille lllolloll... Un début plutôt lent, mais la seconde moitié rattrape le tout!

Chronique de Froggy

Le cercle Blanc, Tome 1, La croix de Morrigan de Nora Roberts

Année d'édition : 2014
Edition: J'ai lu
Nombre de pages : 537
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :
Irlande, 1128. Hoyt Mc Cionaoith pratique la magie tandis que son jumeau, Cian, excelle dans l'art de l'épée. Les deux frères sont très unis, même si Hoyt est austère et posé alors que Cian est désinvolte. Lorsque la démone Lilith s'approprie l'âme de ce dernier, Hoyt refuse de devenir une créature diabolique et avide de sang comme son frère. La déesse Morrigan le charge alors de combattre les vampires qui répandent leur malédiction sur le monde. Hoyt accepte, obsédé par l'espoir de sauver son frère et se retrouver propulsé au XXIè siècle, où une belle sorcière aux cheveux de feu se dresse à son côté dans le combat.




Cela faisait longtemps que j'avais envie de découvrir l'écriture de la très célèbre Nora Roberts à force de voir des chroniques positives sur la blogosphère, alors je remercie le forum Mort-Sure et les éditions J'ai Lu pour ce partenariat.  Aujourd'hui je comprends mieux pourquoi cette auteure fait autant parler d'elle! 400 millions de lecteurs dans le monde? Et bien maintenant c'est 400 millions + moi.

Le plus gros point fort est à mes yeux la facilité avec laquelle Mme Roberts réussit à emporter le lecteur dans son intrigue. A peine deux chapitres lus et je me suis retrouvée totalement happée par le combat que mène le mage Hoyt Mac Cionaoith pour sauver son frère des crocs de Lilith, la ténébreuse reine des buveurs de sang... Magie, vampires et liens fraternels sont la base de cette histoire, mais c'est ensuite l'ampleur de la mission laissée par la déesse Morrigan qui m'a donné envie de tourner pages après pages. Je me suis donc ensuite laissée porter par le voyage dans le temps, les nouvelles rencontres et le combat quotidien des personnages pour réussir à former le cercle qui viendra à bout des dessins vengeurs de Lilith. Il faut aussi avouer que la lecture est tellement fluide et agréable qu'il devient difficile de refermer le roman à chaque nouveau chapitre. J'ai adoré.

La maitrise des personnages est aussi un point fort dans ce premier opus. Que ce soit Hoyt, ou Cian son frère jumeau devenu vampire, Moïra la princesse, Larkin le changeforme ou Blair la chasseuse, ils ont tous leur importance avec leurs qualités et leurs défauts. Même si certains sont mis plus en avant que d'autres, Nora Roberts réussit à tous les rendre intrigants. Malgré cela, mon coup de cœur va à Glenna la sorcière. Ses capacités magiques et les émotions qu'elle ressent ne sont pas les seuls cotés que j'ai apprécié chez cette jeune femme. Sa compréhension du destin du cercle, ses capacités de médiatrice et sa force de caractère m'ont vraiment séduits sans parler de son petit coté romantique (parfois un peu cliché).

L'intrigue quand à elle est assez crédible même si je trouve qu'ajouter un monde parallèle au notre alourdit un peu la fluidité des péripéties. Mais pourquoi pas... Ensuite le manque de "grosse action" m'a laissé sur ma faim. Je ne dis pas qu'il ne se passe rien au cours des 536 pages, loin de là, mais en dehors des préparatifs, des entrainements et des difficultés à s'entendre entre partenaires, il m'a manqué le combat que j'attendais depuis le début. Ce premier tome pose donc les bases et j'espère vraiment que le rythme prendra plus d'ampleur dans la suite.

Au final j'ai passé un très bon moment de lecture avec l'univers du Cercle Blanc, et j'ai hâte d'en savoir plus sur ce qui attend les personnages.

Chronique de Yezahel

Indécent de Colleen Hoover

Année d'édition : 2014
Edition : j'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Après la mort de son père, Layken part s’installer dans le Michigan avec sa mère et son frère. Seulement âgée de 18 ans, elle est malgré tout considérée comme un roc par sa famille. Sa rencontre avec Will change tout, surtout que des obstacles se dressent devant eux.







La quatrième de couverture ne dévoilant rien de l'intrigue, je ne m'attendais pas du tout à ce que ce soit cet obstacle qui pose problème aux deux personnages principaux. Je ne dirai évidemment pas lequel, pour ceux qui ne l'ont pas lu, mais je dois dire que j'ai eu une petite pointe de déception en le découvrant parce qu'il m'a beaucoup rappelé un autre roman du même genre... Toutefois, j'étais curieuse de connaître le dénouement, je ne me suis donc pas arrêtée à ça et j'ai finalement bien fait ! Je ne suis pas conquise à cent pour cent mais je ne suis pas totalement déçue non plus.

Layken vient d'avoir 18 ans. Elle part vivre avec sa mère et son petit frère dans le Michigan après la mort de son père, afin de remonter la pente. À peine arrivée, Lake rencontre Will, son voisin d'en face, et une relation démarre rapidement, grâce à leurs points communs et une attirance incontrôlable. Mais, très vite, ils vont se rendre compte que leur relation est impossible. Des barrières non négligeables se dressent entre eux et chacun y met du sien pour envisager l'autre comme un simple ami...

L'intrigue n'est pas très originale mais elle est prenante malgré le jeu du chat et de la souris entre Layken et Will pendant un bon moment... Lake n'est pas le genre de personnage à se laisser aller donc on n'assiste pas à une déprime sans fin de sa part. D'un côté, c'est ce qui m'a posé problème ; elle a des réactions, par rapport au comportement de Will, très posées, très calmes. À sa place, j'aurai été furieuse. Ça ne m'a donc pas aidée à bien m’immiscer dans leur relation. D'un autre, je ne tenais pas à lire une histoire déprimante où l'héroïne ne ferait que s'accrocher à un homme tout en s’apitoyant sur son sort. Je dirai donc que c'est une bonne chose, mais les émotions ne sont peut-être pas assez intenses, pas assez réalistes. Ce qui n'est qu'une question de perception et de préférence finalement.
Et la fin rattrape beaucoup de choses ! Il y a de nouveaux éléments chocs qui entrent en jeu, aussi bien dans la relation impossible entre Lake et Will, que dans le comportement général de Lake. Les émotions et la pression remontent d'un coup, au point de nous serrer le cœur à certains moments.

La narration est du point de vue de Layken tout au long du roman. Je pense que j'aurai préféré avoir celui de Will également, car je l'ai trouvé un peu trop à l'écart, surtout dans les moments où ils ne se voient pas. On ne connait pas réellement ses intentions et, personnellement, ça ne m'a pas du tout rapprochée de lui. Il a un comportement que je n'ai pas toujours compris et, même lorsqu'il s'explique, je n'en suis pas forcément ressortie convaincue.
Par contre, sans avoir d'attache particulière avec Lake à cause de ses réactions auxquelles je n'ai pas su toujours accroché, elle me plaisait de plus en plus à mesure que l'histoire avançait. D'abord un peu effacée, malheureuse et perdue, puis plus raisonnée malgré les épreuves difficiles et plus touchante.
Enfin, j'ai adoré sa nouvelle meilleure amie qui est la joie incarnée ! On sent tout de suite du dynamisme chez ce personnage, elle est très enthousiasme et altruiste. Dommage qu'elle ne soit pas davantage présente.

En bref, c'est un roman à découvrir malgré tout. Il se lit vite, la plume est plaisante et certaines situations prennent réellement aux tripes. Les personnages ont leur lot de malheur mais ils ont une grande force et apprennent beaucoup les uns avec les autres.

Chronique de Grenouille 2010

vendredi 24 octobre 2014

Chroniques des vampires, tome 06 : Armand le vampire d'Anne Rice

Année d'édition : 2014
Edition: pocket
Nombre de pages : 539
Public visé : adulte
Quatrième de couverture :
Au chevet de leur ami Lestat, plongé dans un profond coma au retour de son voyage aux Enfers, David Talbot, l'archiviste du Talamasca, rencontre Armand, peut-être le plus mystérieux et sans conteste le plus séduisant des vampires. Il entreprend de lui faire raconter l'histoire de sa vie. Une histoire cruelle et flamboyante qui nous mène des steppes de la Russie, où il est enlevé par des marchands d'esclaves, à Constantinople et enfin à Venise, où il est sauvé par Marius, un peintre qui vit avec faste et dont il ignore qu'il s'agit d'un vampire..







Tandis que Lestat est plongé dans un profond sommeil depuis son retour des Enfers, David, l'archiviste s'est donné pour mission d'interroger Armand pour consigner son histoire. Car le vampire est à ce jour le plus séduisant de tous grâce à son apparente jeunesse. Mais Armand s'y refuse d'abord pour ensuite finir par capituler afin de penser à ceux qu'il aime.

Anne Rice est une auteur particulière. Si Vittorio le vampire et Entretien avec un vampire m'avaient ensorcelée, l'effet fut tout inverse avec le violon ou le don du loup. Du coup, je voulais retenter l'expérience pour voir si vraiment c'était moi ou l'univers de l'auteur auquel j'adhère le plus. Au final, je ressors conquise par ma lecture. Ainsi, c'est bien les autres univers de l'auteur qui ne me correspondent pas, tandis que son univers vampirique est à mes yeux l'un des meilleurs jamais écrit à ce jour.

Ici, on fait davantage la connaissance d'Armand, un vampire qui restera éternellement jeune et qui semble plutôt bien le vivre, même s'il peut paraître méchant et orgueilleux. On découvre son passé et ce qui l'a amené à être celui qu'on connait désormais. Sa vie est franchement passionnante, parfois un peu triste aussi, mais on voyage, on se sent dépaysé grâce à Venise par exemple, lieu où se déroule beaucoup de choses importantes pour comprendre qui est Armand. On en apprend davantage sur Marius, celui qui transforme Armand et certaines révélations sont troublantes. Ceci dit, je pense qu'il est préférable de bien lire les tomes dans l'ordre pour vraiment comprendre la moindre allusion. Certains personnages ne m'ont pas « parlé » je n'arrivais plus à me souvenir d'eux, ce qui n'a rien d'étonnant vu qu'il me manque pas mal des tomes de la série ^_^ .

L'univers est très sensuel et empreint d'un certain érotisme plutôt agréable et différent des romans érotiques qu'on trouve aujourd'hui en librairie. C'est plus poétique ici, moins trash d'une certaine manière puisqu'on se doute qu'à cette époque les moeurs étaient différentes. Mais quel voyage intense ! J'avais parfois le coeur qui palpitait pendant ce beau voyage un peu triste cependant. Mais voilà le talent d'Anne Rice dans ce milieu vampirique : les choses tristes et parfois sordides en deviennent majestueuses et belles. Les vampires sont comme on les a toujours connus : beaux, attirants, intenses et loin d'être des enfants de choeurs.Ils vivent comme ils le veulent sans trop se soucier de ce qu'en pensent les autres.

J'ai donc vécu un moment incroyable et je suis réconciliée avec cet auteur dont j'ai pour but de relire l'intégralité de sa saga pour vraiment faire une immersion totale dans son univers vampirique !
 
Chronique de Louve

Bref de Emilie Langevin

Année d'édition : 2014
Edition : Edilivre - Aparis
Nombre de pages : 218
Public visé : Adulte / Young Adult
Quatrième de couverture :
- Cloé : Moi.
- 25 ans : Mon âge.
- Serveuse : Un état de fait.
- Célibataire : Une fatalité.
- Rapide : Un don ?
- Malpolie : Une chance.
- Vampire : À moitié seulement, et il semblerait que je sois une pièce de premier choix…
 
 
 
 

 

Dans un premier temps j'aimerais remercier Émilie Langevin et le Forum Mort Sure car sans eux je n'aurais pas pu découvrir ce livre.

Une couverture épurée, blanche avec uniquement un œil rouge, une quatrième de couverture qui renseigne le minimum de choses sur l'héroïne, un titre court et original qui donne envie d'en savoir plus, que demande le peuple ?

Cloé a 25 ans, elle est serveuse, célibataire et elle est plus rapide que la normale car elle est à moitié vampire. Pourquoi a moitié ? Car elle n'a pas de crocs et ne boit pas de sang. Elle vient de perdre son père et n'a jamais connu sa mère morte à sa naissance, et voilà que sa meilleure amie (aussi colocataire) l'appelle à l'aide car son fiancé à disparu.

On entre rapidement dans l'histoire et très vite tout s'enchaine, l'intrigue est très prenante et on retrouve le triangle amoureux du genre Bit-lit avec le beau Allan et John le patron pour qui Cloé a un petit faible.

J'ai apprécié Cloé, elle est dynamique, courageuse, franche et surtout elle n'a pas sa langue dans sa poche, elle ne se gêne pas pour dire clairement ce qu'elle pense même si ça ne plait pas, j'ai aimé son culot et ses petites parenthèses ou elle s'adresse à nous. Je me suis retrouvée dans sa personnalité de fille franche et directe.  Elle est drôle, j'ai bien rigolé pendant ma lecture.

Pour un premier roman, Émilie Langevin nous propose une belle découverte. Le titre est parfait pour le roman, il reflète à la fois la plume de l'auteur, la vitesse de l'histoire (et de l'héroïne) et la manière de parler de l'héroïne.

La fin est à couper le souffle, elle est rapide, inattendue et laisse ainsi présager une possible suite.

Le seul reproche que je pourrais faire à ce roman et qui fait que je n'ai pas eu de coup de cœur c'est la rapidité de l'enchainement des évènements qui font que parfois on a l'impression qu'il manque des éléments, j'ai parfois eu l'impression d'aller aussi vite que Cloé.

BREF, j'ai beaucoup aimé, il faut le lire car l'auteur a du potentiel et si il y a une suite je la lirais volontiers pour voir comment tout cela évolue !
 
Chronique de Babynoux

La nuit a devoré le monde de Pit Agarmen

Année d'édition : 2014
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 230
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Depuis longtemps l'hmme a atteint le stade ultime de la décadence et de la cruauté. Il n'y avait sans doute qu'un pas pour qu'il se transforme en monstre...
Une épidémie a changé la plupart des êtres humains en créatures démoniaques, avides de chair et de sang. On a vite compris leur nature : ce sont des zombies. Rien n'a pu les arrêter, ni la police, ni l'armée. Ils ont tout ravagé. Antoine Verney est un survivant par hasard. Il n'a rien d'un héros. Il se retrouve à la fois prisonnier et protégé dans un immeuble parisien, alors que dans les rues les morts-vivants pourchassent les derniers humains.
Du haut de sa tour, tel Robinson sur son île, Antoine apprend à survivre et se confronte à la terreur. Armé d'un fusil, il découvre avec surprise qu'il peut tuer et qu'il a même un certain talent pour ça.
C'est un double combat qu'il va devoir mener, pour s'inventer une nouvelle vie et ne pas sombrer dans la folie.







Ecrivain un peu raté, Antoine se saoule allègrement pendant une soirée mondaine. Lorsqu’il se réveille, l’appartement est vide. Et les murs sont couverts de sang. Un cadavre sans tête l’attend dans le salon. Et dehors, des policiers dépassés luttent contre des zombies. Toujours plus nombreux, ils se répandent à toute allure dans toute la ville. Très vite, Antoine doit se rendre à l’évidence: il est seul. Heureusement, les morts-vivants ne semblent pas très intelligents. Alors, il se barricade dans l’appartement, fait des réserve de nourritures, de boisson. Il s’organise pour survivre. Et surtout, il réfléchit. Sur son rapport aux autres, sur sa vie passé, sur ce qu’il a perdu.

Ce très court roman a commencé comme une grosse blague pour moi. Un beau bain de sang dès la quatrième page, avec des détails bien ragoûtants comme le fait que les chaussures collent au sol, la couleur est annoncée. C’est tellement gros qu’il faut le prendre avec le second degré nécessaire à ce genre de texte: entre l’horreur et le comique. D’ailleurs, le narrateur affirme ne pas savoir d’où viennent ces zombies qui débarquent d’un seul coup et ne cherchera pas plus que cela à le savoir: ce n’est pas le propos. En revanche, il essaie très vite de les apprivoiser, de se faire à cet entourage qui est maintenant le sien. Il s’amuse de leur aspect, de leur absence de réflexion et la page d’après, les fuit et les craint. Il y a un côté jouissif, très drôle car un peu absurde, il faut bien l’avouer.
Mais très vite, il apparaît que les zombies ne sont que le déclencheur de cette intrigue. C’est la réorganisation complète d’un nouveau monde qu’Antoine met en place. Sa première réaction est celle d’un Robinson chez les zombies: s’assurer de rester en hauteur dans les immeubles pour ne pas être contaminé, rassembler à manger, à boire, de quoi se chauffer. Faire survivre ce qui reste d’humain ensuite: apporter une sépulture décente aux morts, s’assurer que ses plantes fleurissent, s’habiller, se laver. Et parler, aussi. Apprivoiser son nouvel univers, en observant bien les zombies et en réinventant même leurs noms et leurs histoires. Cette solitude qui fait de lui le seul référent de l’humanité lui permet aussi de repenser à ses rapports aux autres, à ce qu’il voulait leur dire dans ses romans, à ce qu’il espérait en courtisant Stella, à ce qu’il voudrait leur dire maintenant qu’ils sont probablement tous morts, ceux qu’il connaissait et ceux qu’il ne connaissait pas. Au travers de chapitres très courts, on alterne ces réflexions sur la nature humaine et des scènes issues d’un film d’horreur. Le mélange fonctionne étonnamment bien.


Chronique de Mélusine

Francesca : empoisonneuse à la cour des Borgia de Sara Poole

Année d'édition : 2014
Edition : pocket
Nombre de pages : 500
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Rome, été 1492. Dans les entrailles de la ville éternelle, le mal s'est réveillé. Le meurtre brutal d'un alchimiste va déclencher une course désespérée pour mettre au jour un complot visant à éteindre la lumière de la Renaissance pour replonger l'Europe entière dans les ténèbres moyen-âgeuses. Déterminée à venger l'assassinat de son père, Francesca Giordano défie toutes les convenances en s'octroyant la charge d'empoisonneuse au service de Rodrigo Borgia, l'homme à la tête de la plus célèbre et la plus dangereuse famille d'Italie. Elle devient la confidente de Lucrèce Borgia et l'amante de César Borgia. En démêlant l'écheveau de la traîtrise et de la duperie, Francesca se lance à la poursuite du meurtrier de son père, allant des tréfonds du ghetto juif de Rome au sommet de la chrétienté elle-même, le Vatican. Sans le savoir, elle va ainsi provoquer l'ultime confrontation entre des forces immémoriales prêtes à utiliser ses désirs les plus enfouis pour accomplir leurs noirs desseins...

Un thriller historique un peu long à démarrer mais rapidement haletant.

Francesca, fille d’empoisonneur, veut venger le meurtre violent de son père et se fait engager auprès de l’ancien employeur de celui – ci, Rodrigo Borgia. Il Cardinale ne ménagera pas ses attentes auprès de la jeune fille devenue sa protectrice empoisonneuse. Au XVème siècle, à la cour des Borgia, on aspire à la papauté.

Ce roman mélange subtilement histoire de la chrétienté à une époque où l’on s’éloigne de la bonté de la religion et de thriller où les convoitises papales engendre complots, meurtres et trahisons. Francesca, à peine 19 ans se retrouve au cœur des machinations et des stratégies meurtrières dans l’unique but de venger la mort de son père, sauvagement battu et assassiné. Au service de Borgia et plus particulièrement de sa protection, elle devra se salir les mains, faire preuve d’initiative, de connivence et d’intelligence pour assurer son rôle et devra faire face à un ennemi angélique et puissant emporté par sa folie antisémite. Borgia n’est pas un employeur facile, exigent, loin des principes dus à son rang de cardinale, il collectionne les femmes, les enfants illégitimes et n’hésite pas à prendre des mesures drastiques pour obtenir ce qu’il veut. Grâce aux alliés de Borgia : Vittoro, le chef de garde de la Familia, tenant à cœur son rôle mais aussi surprenant protecteur de Francesca, César, le jeune fils de Borgia, amant de l’empoisonneuse et guerrier prometteur à la jeunesse désinvolte,  et ceux de Francesca : Rocco, le verrier et l’homme mature éconduit vouant avec son fils de profonds sentiments pour Francesca, ou encore David, du ghetto juif, cherchant à protéger les siens du joug oppressif de certains membres de la chrétienté, Borgia aura toutes les chances pour obtenir la papauté.  D’autres personnages ont aussi leur rôle importants : Lucrèce, la discrète fille de Borgia qui semble en savoir bien plus qu’elle ne devrait et la Bella, la très jeune amante de Borgia.

L’auteure offre donc un condensé d’histoire passionnant et tragique à travers une Rome du XVème où les familles puissantes mènent leur jeu, où le peuple juif est mis à mal, parqués au cœur d’un ghetto insalubre et fuyant l’oppression d’autres pays d’Europe et où les convictions religieuses sont balayées par des hommes païens avides de pouvoir et aux sombres péchés, le Vatican est ici lieu de terribles actes indescriptibles. Le tout est dynamisé par une enquête et des personnages forts. On pourra reprocher à cette œuvre quelques longueurs au démarrage, le temps de poser les bases du récit puis rapidement on est pris dans les aventures (et mésaventures) de Francesca qui malgré son jeune âge est un personnage réaliste et auquel on s’attache. Par ailleurs, l’auteure a une écriture agréable à lire, posée et intelligente. On sent la finesse de ses connaissances par de nombreuses références aux personnages et faits historiques.
En bref, une lecture certes longue mais riche en actions et en tumulte sentimental. Un thriller historique proche du film « Au nom de la rose » en moins « sanglant » et plus « clinquant ». Une belle découverte !

Je remercie Les éditions Pocket et Louve du Forum Mort Sûre pour ce partenariat.
 
Chronique de Walkyrie


Richard coeur de lion tome 1: L'ombre de Saladin de Mireille Calmel

Année d'édition : 2014
Edition : pocket
Nombre de pages : 416
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : 1189. Un nouveau roi ceint la couronne d Angleterre. On le surnomme Coeur de Lion. Richard C ur de Lion. Autant pour sa bravoure que pour son esprit chevaleresque. Jeune, vaillant, passionné, il est prêt à rendre sa gloire à l empire Plantagenêt. À ses côtés : sa mère, la flamboyante Aliénor d Aquitaine, Loanna de Grimwald, la dernière des grandes prêtresses d Avalon, et EloïnRudel, sa maîtresse, son amour depuis toujours.
Ensemble, ils devront écarter trahisons et mensonges, en Angleterre où complote Jean sans Terre, le cadet des Plantagenêts, en Orient où le sultan Saladin vient de s emparer de Jérusalem et continue d étendre son emprise. C est une imposante armée qui rejoint bientôt celle de Philippe Auguste, roi de France, en Terre sainte.
¬¬¬Dans un Orient mystérieux ouvert à tous les dangers, Richard détient un atout de taille : la puissance de trois épées de légende forgées en Avalon, Excalibur, Marmiadoise et Durandal. Mais pour combien de temps ?

Je remercie le forum Mort-sûre et les éditions Pocket pour ce partenariat.

Richard, que l'on surnomme Coeur de Lion, monte sur le trône d'Angleterre après la mort de son père. Il retrouve sa mère Aliénor d'Aquitaine, captive de son mari depuis des décennies, Loanna de Grimwald et son mari, exilés sur une île. Son trône est convoité, notamment par son demi frère, Jean. Il doit déjouer beaucoup de complots, de trahison pour garder son pouvoir. Mais il doit aussi partir en croisade pour reprendre Jérusalem à Saladin.

Dans ce roman, nous suivons les événements à travers les yeux de Loanna, narratrice également dans "Le lit d'Aliénor". Au début du roman, elle est en exil avec son mari. Lorsque Richard monte sur le trône, elle peut enfin rentrer et retrouver sa reine Aliénor, avec laquelle elle a noué une très forte amitié. Bien entendu, elle a vieilli mais elle est telle que je l'avais connue et appréciée, forte, influente. Son amitié avec Aliénor résiste à tout, j'ai aimé ce lien fraternel qui subsiste entre elles malgré les années.
Sa relation avec ses enfants est également très belle, très forte.
Aliénor est également vieillissante mais elle n'en a pas perdu son caractère!! Son fils Richard, qu'elle chérie plus que tout monte sur le trône elle en est très heureuse car cela met fin à des années de captivité qu'elle avait du subir à cause de Henry, son défunt mari. A tous les deux, ils vont tenter de déjouer tout ce qui se trame contre eux.
Autre fort protagoniste de ce roman, ben Richard forcement! Un roi que l'on connait tous de part les légendes, l'histoire... Un roi que j'ai trouvé fidèle à son image. Il porte attention aux autres, à leurs pensées, leurs intentions, mais attention dans les derniers choix, c'est lui le roi!! J'ai beaucoup apprécié également son attachement aux femmes de sa vie: Sa mère Aliénor, Loanna qu'il prend beaucoup en considération, Eloïn, sa maîtresse, fille de Loanna.
D'ailleurs personnage "coup de coeur" pour moi, Eloïn. Elle est la maîtresse de Richard, elle n'est pas son "officielle", elle se sait dans l'ombre, mais leur amour est sincère et beau. Elle sait s'éclipser quand il le faut pour le bien de son roi. Leur attachement m'a beaucoup touchée.

J'ai mis beaucoup de temps pour lire ce livre pour plusieurs raisons. La première est qu'il est assez dense et d'un style très narratif, ce qui n'arrange rien!! Ensuite, j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l'histoire, j'ai trouvé le début assez longuet... Il y a aussi beaucoup, beaucoup de personnages, on a parfois du mal à s'y retrouver! Et dernier point, j'avais lu le premier tome du "Lit d'Aliénor" mais comme ceci est la suite (Bien des années plus tard) j'ai été perdu dans les diverses références aux autres livres de Mireille Calmel mettant en scène Aliénor et Loanna.
Mais une fois plongée dans l'histoire, j'ai pu apprécier ce roman à sa juste valeur. Mireille Calmel n'a pas son pareil pour nous conter une part d'Histoire en y apportant de la magie, du fantastique. Elle mêle habillement légende et Histoire, on a vraiment du mal à discerner les deux dans ce roman.
Son style est toujours très poétique, mais pas simple car, comme dit plus haut, assez narratif, avec des termes d'époques, des mots désuets qui peuvent en rebuter certains...
Dans ce tome, beaucoup de complots, de trahison, d'émotions qui feront passer un agréable moment à tous les passionnés d'Histoire comme moi!!

Chronique de Ninis47

Emergency, Tome 2 : Baiser Nocturne de Cassie Alexander

Année d'édition : 2014
Edition : j'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Edie Spencer reprend son service au Y4 et doit cette fois soigner un loup-garou alpha.











Edie est toujours infirmière de nuit pour le service Y4. Elle qui commence tout juste à accepter le départ de Ti, ce zombie dont elle était amoureuse, est tout de même soulagée de reprendre le travail puisque cela permet à son frère de rester éloigné de la drogue. Mais en ce rendant au travail, la jeune femme et Charles, l'un de ses collègues, sont témoins d'un grave accident où un vieil homme est renversé par un fourgon noir qui prend la fuite. Tout aurait pu mieux se passer si la victime n'était pas un chef loup-garou dont la mort sera bénéfique à beaucoup d'autres lycans.

Ce second opus d'Emergency m'a plu, mais un peu moins que le premier opus. J'ai adoré retrouver Edie, mais j'ai trouvé légèrement fatigant que la pauvre se mette sans cesse dans de drôles de situations parce qu'elle se sent toujours forcée de rendre service. Edie par contre me plaît toujours autant malgré sa facilité à se mettre dans de nombreuses situations dangereuses. Cette fois-ci par contre, elle ne lutte plus contre ses envies et refuse de s'engager dans des relations qui vont lui faire du mal parce qu'elle était amoureuse de Ti et que ce dernier est parti suite à des événements du premier tome. Du coup, on comprend qu'elle ne veuille rien de sérieux quitte à se donner l'apparence d'une femme facile. Son personnage évolue cependant et elle va avoir davantage de courage que dans le premier opus pour protéger ceux qu'elle aime, humains ou non.

Son frère, qui est à l'origine de son poste au Y4 et de beaucoup de ses ennuis, va une fois encore nous donner envie de le baffer. Il pense avoir changé, mais au fond, il reste un égoïste qui profite d'une soeur trop gentille. J'ai très vite compris que son nouveau business aurait de lourdes conséquences pour le milieu surnaturel. La drogue reste donc d'une certaine manière toujours présente pour ce personnage qui finira très mal par la suite s'il ne change pas son comportement.

Au niveau de l'univers, très peu de nouveauté, si ce n'est qu'on en apprend plus sur la façon de vivre des vampires et loups-garous. Et j'ai eu très mal au coeur devant le sort d'un vampire en particulier. Le final est difficile à encaisser et pourrait très bien clôturer la saga puisqu'au fond, tout finit par rentrer dans l'ordre, mais on se doute que quelque chose va une fois de plus semer la zizanie dans la vie d'Edie. Le retour de Ti peut-être ?

En bref, un second opus séduisant et plaisant à lire. Un peu en dessous du premier opus cependant, mais qui se laisse tellement lire avec plaisir qu'on aurait tort de se priver.

Chronique de Louve

Beautiful Dark, tome 2 de Jocelyn Davies

Année d'édition : 2014
Edition : pocket jeunesse
Nombre de pages :
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Quand elle se réveille dans un environnement totalement inconnu, Skye sait que quelque chose de terrible lui est arrivée. Mais ce n'est que lorsque elle entend la voix du ténébreux Asher, l'ange rebelle dont elle est tombée amoureuse, que les souvenirs lui reviennent violemments.
Elle essaie de mettre le passé derrière elle, mais elle sait qu'elle sera toujours hantée par la trahison impitoyable qui a presque failli lui coûter la vie.

Skye retourne chez elle et, tout en sachant qui elle est vraiment, elle sait que plus rien ne pourra jamais être pareil. Et alors qu'elle teste les limites de ses nouveaux pouvoirs, Skye découvre qu'elle est capable de beaucoup plus que quiconque aurait pu imaginer.

Mais l'Ordre et la Rébellion la veulent de leur côté pour la guerre entre les deux camps qui se prépare. Et elle ne peut pas oublier la terrible vérité qu'elle connaît maintenant à propos de l'Ordre, mais quelque chose la retient de rejoindre la Rébellion.

Skye se remet peu à peu de la blessure que lui a infligée Devin tandis qu'il avait pour mission de la tuer. Pour une raison étrange et inconnue, la jeune fille n'a pas succombé comme c'était prévu et se réveille auprès d'Asher qui a veillé sur elle tout le temps qu'elle était dans le coma. Le réveil est difficile pour Skye qui doit désormais accepter la vérité : certains anges veulent sa perte, car elle posséderait un pouvoir trop dangereux à canalyser. Mais peu à peu, Skye se rend compte qu'elle est capable de davantage maîtriser ses pouvoirs et désire apprendre à les utiliser afin de ne plus être une marionnette dans la lutte entre les Gardiens et les Rebelles.

Le premier tome m'avait laissée sur un ressenti plutôt positif sans en faire le roman du siècle. On passe un bon moment de lecture, les pages défilent très vite et le tout est assez addictif. Ici, le constat est le même. Le second tome se lit très très vite, de sorte qu'en un soir, il est dévoré et on en ressort beaucoup plus satisfait que pour le premier opus. Moi, du moins, j'ai été surprise par ce second tome et même s'il a encore pas mal de petits défauts il se lit avec beaucoup de plaisir.

Déjà, on met un peu de côté le triangle amoureux même si Skye continue d'avoir une certaine attirance pour les deux anges du roman, Asher et Devin. Pour ma part, le choix serait vite fait, comme dans le premier opus avec Devin qui est à mon sens le héros masculin le plus réussi de l'univers de Jocelyn Davies. Même si ses actes sont condamnables, il n'a pas le luxe de bénéficier du libre arbitre et il n'agit qu'en fonction de ce que les autres lui ordonnent. C'est un soldat qui obéit même si on sent sa résistance, petit à petit.

Ce second opus est davantage axé sur les pouvoirs de Skye et l'évolution de la jeune fille qui va tenter d'apprendre à les maîtriser. C'est très rapide, peut-être trop et on aurait peut-être apprécié d'en voir un petit peu plus dans la métamorphose de Skye qui d'une jeune fille fragile et incompétente, devient une jeune fille dangereuse et qui maîtrise le temps comme personne.

Passé ce détail, je dois bien avouer que j'aurais aimé un peu plus de lutte entre les Gardiens et les Rebelles. L'auteur ne creuse pas suffisamment ce problème et reste trop en surface dommage. Du coup, on retrouve notre héroïne au lycée qui retrouve ses proches et je suis restée très sceptique devant la réaction de ses proches quand elle leur dit avoir disparu parce qu'elle avait besoin de temps pour elle. Cela dit, peu à peu on a énormément de révélations et j'ai adoré comprendre enfin certaines choses. L'auteur a su y aller crescendo pour nous offrir un final rempli de mystère et qui donne vraiment envie de se jeter sur la suite !

En bref, ce second tome est meilleur que le précédent. Plus de rebondissements, plus de personnages intrigants et mieux construits. Quelquefois le roman manque un peu de crédibilité, mais il se laisse lire avec beaucoup de plaisir ! On attend de pied ferme la suite !

Chronique de Louve

vendredi 3 octobre 2014

Les exilés d'Austin, Tome 2 : Ange Gardien de Jennifer Ashley

Année d'édition : 2014
Edition : j'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Lorsque Andrea Gray, mi-Fae, mi-Garou, fuit son futur compagnon abusif, le seul moyen pour elle d'être acceptée à Austin est d'être clamée comme la compagne d'un Garou.

Sean Morrissey, le Gardien de son clan et de la ville, n'est pas lié. Il est seul et son travail est difficile - il doit envoyer les âmes des Garous décédés dans le monde de l'au-delà. Il se porte volontaire pour faire d'elle sa compagne, mais il ne réalise pas qu'un seul regard à Andrea suffira à éveiller en lui un puissant désir. Bien que le rituel ne soit pas finalisé, ou même béni, Sean fera tout pour garder Andrea dans sa vie... à tout jamais.

J’avais dévoré le premier tome de cette série, et c’est vraiment avec plaisir que j’ai commencé ce second tome sur le deuxième frère Morrissey.

Au début de l’histoire, on suit Andrea, jeune louve qui vient de faire son entrée dans le clan dirigé par Liam. Rapidement, on comprend que la romance tourne autour d’elle et de Sean, qui est le gardien du clan.
L’action ne met pas longtemps à arriver, car le début du roman est animé par une fusillade où travaille la louve, et où se trouve Sean sur place pour la surveiller. Donc dès le début on sait à quoi s’attendre. Sean déjà très épris de la jeune femme la suit comme son ombre au grand dam de la belle.
Durant le livre on va aussi suivre Glory qui est la tante d’Andrea et qui est toujours amoureuse du père de Sean … de ce coté-là il va y avoir du remue-ménage aussi !
Les deux romances sont accompagnées de l’enquête pour savoir qui a décidé de tirer sur les bars où les Garous peuvent aller…

Le début de la lecture été difficile, car on entre direct dans le vif du sujet sans trop de présentation, j’ai eu du mal à retrouver où Andrea avait fait une apparition dans le tome précédent… et pour cause, elle n’y est pas. On apprend plus tard au fil de la lecture comment la jeune louve est arrivée dans le clan, pourquoi et aussi sa rencontre avec Sean. Et ça m’a quand même un peu dérangée… ce côté vague pour un second tome je ne m’attendais pas à ça.
Au niveau de la romance, j’ai bien aimé, même s’il n’y a rien d’exceptionnel, des scènes de romance, des scènes de sexe… rien n'a signalé de ce côté là ! Un mec ultra dominant, fort, beau… une nana belle, mais qui ne se laisse pas faire … Par contre la jeune louve à quand même la particularité d’être un hybride, ce qui est pas mal ça apporte un peu d'originalité.

En bref, une romance bien sympathique, qui se lit sans se prendre la tête. Un peu moins addictif que le premier tome en ce qui me concerne.
On verra ce que donne la suite, car avec cette histoire de collier je me demande ce qui va bien pouvoir se passer … maintenant que les Morrissey ont un lien avec les Fae, ça promet !

Chronique de Zebuline

Vamp in love de Kimberly Raye

Année d'édition : 2014
Edition : pocket
Nombre de pages : 352
Public visé :  Young Adult
Quatrième de couverture :
Lil Marchette est une vampire pas comme les autres. Fan de shopping et très indépendante, elle a le choix entre travailler dans un des magasins de photocopieuses de son père – niveau glamour, on peut mieux faire ! –, ou accepter de partager l'éternité avec un des vampires snobs et coincés que lui présente sa mère (jamais de la vie !).
Bien décidée à faire ce qui lui plaît, et à gagner de quoi s'acheter les chaussures de ses rêves, Lil décide d'ouvrir une agence de rencontres : elle connaît tant de célibataires malheureux – vampires, humains, ou loups-garous !
Ainsi naît « Vamp in love »...


Ce livre m’a particulièrement attiré à la base car je n’avais jamais lu de roman ou les genres chick-lit et bit lit sont réunis. Aimant ces deux genres je me devais de lire ce livre.

Dans ce roman, le lecteur découvre une vampire pas vraiment commune. En effet celle-ci est drôle, attachante, romantique et surtout elle aime le shopping. Romantique : trait de caractére grave chez un vampire. En effet ceux-ci sont exactement l’inverse, pour eux, seul compte le quotient orgasmique et le taux de fertilité, car ce sont des vampires héréditaires nés de relations sexuelles et non d’une morsure. A cause de ça et de son agence de rencontre, Lil est donc en mauvais terme avec ses parents.

Points positifs :
Dans un premier temps, parlons de la couverture et du synopsis. Perso j'ai trop craqué sur la couverture, que je trouve jolie, girly mais en même temps sombre et intrigante. Le synopsis ... il nous laisse présager un bon moment de rigolade et de détente.

Ensuite, parlons de l'histoire en elle-même. Personnellement j'ai apprécié le thème du livre et le mélange entre la chick-lit et la bit-lit. L'histoire est bien ficelée et très fraiche, idéale pour les vacances d'été au bord de la piscine, les pages se lisent et se tournent facilement comme beaucoup de livres girly (pour ce qui aiment bien sûr).

J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur, les dialogues sont bien présentés et utiles, j'ai beaucoup apprécié les passages où l'auteur retranscrit ce que l'héroïne a dans la tête :

« -Alors, que faites-vous, dans la vie ? s’est-il enquis. Quel est votre titre de gloire ?
J’ai envisagé une douzaine de réponses, toutes conçues pour épouvanter l’hétérosexuel lambda – de grande Faucheuse à proctologue – avant de lâcher la plus terrifiante :
- Organisatrice de mariages. »

De plus, celle-ci manie très bien l'humour, donc pour ceux qui veulent lire et rire, ce livre est parfait.

L'héroïne, Lil, la vampire, est vraiment très drôle et attachante, et comme beaucoup de filles qui liront ce livre, elle est fan de shopping. Bon sinon, j'avoue que des fois elle m'a tapê un peu sur les nerfs mais elle est tellement adorable qu'on oublie son côté agaçant :). Lorsque j'ai commencé ce livre, j'ai eu l'impression de déjà vu (sûre d'elle, accro au shopping) mais cette impression n'a pas duré grâce à sa petite différence : ses jolis petits crocs de vampire Wink

Points négatifs :
L'histoire m'a plû, cependant, j'ai trouvé au bout d'un moment que l'on tournait en rond. Surtout pour ce qui concerne le beau Ty et ses disputes incessantes avec sa mère, du coup au bout d'un moment, j'ai un peu lâché prise et j'ai eu du mal à finir le livre. De plus, j'ai trouvé le final un peu vite bouclé, toute l'histoire du livre se résout en quelques pages à la fin, et c'est dommage car j'en aurais voulu un peu plus Sad

En conclusion
Une lecture très agréable, une histoire et une héroine drôle !!! Malheureusement je n'ai pas trop accroché à cause du sentiment de tourner en rond ...

Chronique de Lovereadandbooks

Voisin-Voisine de Angela Behelle

Année d'édition : 2014
Edition : j'ai lu
Nombre de pages :
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
« Le plus difficile n’est pas de découvrir sa véritable nature, c’est de connaître ses limites. Jusqu’où est-on prêt à aller ? Voilà bien une question que je ne m’étais jamais posée. Et pourtant… »

Andréa est professeure d’anglais dans un lycée parisien. Partagée entre son métier qu’elle adore et son travail de traductrice de romans, elle mène une vie tranquille et insouciante jusqu’au jour où l’appartement vide juste en face de chez elle accueille un nouveau propriétaire qui offre, à lui seul, un spectacle pour le moins attrayant. Quelques regards et politesses échangés à distance suffisent à établir un lien conventionnel et innocent. Mais lorsque ce très séduisant voisin l’invite chez lui pour lui déconseiller de mettre des rideaux à ses fenêtres, la donne change brusquement et le jeu qui s’instaure devient diablement sexy !


Je tiens à remercier Louve pour la confiance qu'elle m'a accordé en me permettant de lire cet ouvrage grâce au partenariat d'août.

Ce roman faisait partit de ma whishlist depuis que je l'avais aperçu dans les sorties à venir. J'avais bien accroché à la lecture du résumé et c'est une auteure française qui nous fait vivre son histoire en France (ça change un peu!). En effet, on suit une jeune professeure de langue, Andrea Roberts qui enseigne dans un lycée parisien. Son quotidien est rythmé par ses cours et les traductions de romans qu'elle doit rendre à son éditeur. On fait face à un personnage qui est renfermé dans son monde sans que cela ne la gène ou ne l'attriste. Du moins, jusqu'à l'arrivée de Marc, son nouveau voisin dans l'immeuble d'en fac. Il va alors lui faire découvrir de nouvelles choses, de nouvelles envies ce qui va pousser notre héroïne à fuir sa vie car elle se rend compte qu'elle désire vraiment un autre style de vie. Mais seulement avec la personne qui lui a fait prendre conscience de cela et c'est la cause du problème.
La fin est sans surprise même si elle nous satisfait et qu'on l'espérait.

Ce qui m'a un peu "peiné" après la lecture des premières pages, c'est le fait que dans ses romances qui se multiplient ces derniers temps, on a toujours à faire au même schéma : un homme plus ou moins riche, exigeant, au goût plus ou moins marqué dans sa vie sexuelle qui rencontre une femme plus ou moins réservée. Le lecteur n'a alors plus de réelle surprise. Malgré cela, l'auteure a tout de même su me garder en haleine par des rebondissements auxquels on ne pense pas et une écriture plaisante et agréable.

Je ne connaissais pas cette auteure avant je me laisserais volontiers retenter par un autre titre car ce fut pour moi une lecture simple et efficace qui permet un moment d'évasion.

Chronique de Célines