dimanche 4 mai 2014

Il de Derek Van Arman

Année d'édition : 2014
Edition : pocket
Nombre de pages : 767
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Roman choral, baroque, d’une ampleur peu commune, Il marque d’une pierre noire l’histoire du roman de serial killer. Cette descente vers le mal, angoissante et crépusculaire, au suspense implacable, outrepasse toutes les limites du genre, et nous donne un aperçu d’un réalisme rare sur les méthodes d’investigation de la police américaine. À tel point que l’auteur a été mis en examen par le FBI afin qu’il livre les sources lui ayant permis d’être aussi proche de la réalité. Problèmes judiciaires qui expliquent pourquoi ce livre, paru aux Etats-Unis en 1992 et immédiatement devenu culte, est resté inédit en France jusqu’à ce jour.



Dans un premier temps je souhaite remercier le Forum Mort Sure ainsi que les Editions Pocket de m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre.
Ce n’est pas un livre que j’aurais lu de moi-même car j’aime les thrillers mais à petite dose, pourtant je ne suis pas déçue d’avoir découvert ce livre.
Avant toute chose il faut savoir que le FBI a bloqué la parution de ce livre pendant plus de 10 ans car il était jugé trop violent et trop réel pour être divulgué. Quant à l’auteur qui utilise ici le pseudonyme de Derek Van Arman, il a fait de la prison pour avoir écrit de telles « horreurs », donc âmes sensibles s’abstenir !

Jack Scott dirige le ViCAT qui s’occupe de la gestion des crimes violents. Jack Rivers quant à lui est considéré comme un franc-tireur au sein de la police.
Dans ce roman se déroulant à la fin des années 80 à Washington, nous suivons différentes histoires de meurtres commis par des tueurs en série plus dangereux les uns que les autres. Ce roman se déroule en 4 jours, soit 4 parties distinctes dans ce pavé de près de 1000 pages.

Bien que ce livre soit un joli pavé, il se lit plutôt vite, l’écriture est fluide, propre et agréable à lire. Le seul problème à mon sens c’est l’enchevêtrement des nombreuses histoires de meurtres suivies par le ViCAT, le passé des personnages, etc. il y a parfois un trop plein d’informations qui fait que le texte devient confus, voire brouillon, il m’a fallu m’accrocher durant certains passages un peu trop longs ou compliqués à suivre.

Cependant, en ce qui concerne les personnages, malgré leur apparence très stéréotypée, je les ai trouvé très bien travaillés, on s’y accroche facilement et en apprenant leur passé nous avons envie d’en savoir d’avantage sur eux.

L’intrigue quant à elle est bien menée, malgré le point déjà abordé des nombreuses histoires que l’on mélange facilement, Derek Van Arman nous propose là une enquête captivante avec de nombreux rebondissements et j’ai apprécié les quelques phrases toutes plus vraies les unes que les autres sur les serials killers.

Ainsi nous découvrons la vie des serials killers dans une ambiance tendue et sombre mais surtout à travers un texte violent qui peut ne pas plaire à tout le monde.
La fin quant à elle est digne d’un thriller ! Mais je n’en dirais pas d’avantage pour éviter de spoiler.

En résumé, c’est un excellent thriller, un livre très réel mais tellement violent qu’il en devient terrifiant par moment. On y apprend de nombreuses choses sur les serials killers mais également sur les modes d’investigation de la Police Américaine, c’est vraiment une lecture très intéressante.

Chronique de Louve

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire