dimanche 17 février 2013

Winterheim intégrale de Fabrice Colin

Année d'édition : 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 600
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Il y a bien longtemps, les Faeders et les Dragons ont décidé de ne plus s’immiscer dans les affaires des mortels. Retirés loin de Midgard, ils ont cependant confié à la Dame des Songes et à ses trois demi-sœurs les Ténèbres la tâche de veiller sur les humains. Aujourd’hui, dans le royaume de Walroek, le jeune forestier Janes Oelsen, dont les parents n’ont jamais pu comprendre le caractère rêveur et la juvénile impétuosité, entre en possession, à la suite d’un pari, d’une mystérieuse carte. Accompagné de sa fidèle chouette Flocon, il part pour le château maudit de Nartchreck où, à en croire les légendes, repose un fabuleux trésor...




Je remercie les éditions J'ai lu de m'avoir fait découvrir cette intégrale de Fabrice Colin. J'avais déjà lu 49 jours du même auteur, mais je me dois d'admettre qu'il ne s'agit pas du tout du même style d'écriture et de roman. 49 jours s'adresse davantage aux jeunes adultes alors que celui-ci vise un public plus mature.

Concernant le style de l'auteur, cette intégrale est divisée en trois tomes. Des mots courts servant à délimiter les sections servent de chapitres et résument les quelques pages qui suivent. C'est inhabituel qu'il n'y ait pas de numéro de chapitre ou de grand titre en haut d'une page, mais pas désagréable non plus. Le style était beaucoup moins léger que dans 49 jours et un peu plus élaboré. Il y avait plus de descriptions et parfois même quelques longueurs, surtout dans le premier tome. Cependant, l'atmosphère fantasy a bien été créée et j'ai ressenti de l'émotion dans l'écriture de l'auteur.

Les personnages n'avaient rien de bien innovateur, sauf les squelettes dans le château qui m'ont bien fait rire avec leur épée. Janes est le personnage principal et les trois tomes traitent de sa quête. Le premier tome il est difficile au début de suivre ce qui va se passer, car on a l'impression que tout est dans le vague en sachant pertinemment du coup que les personnages présentés vont se croiser quelque part dans l'intrigue. Janes est accompagné de Flocon, sa chouette qui m'a rappelé Hedwige dans Harry Potter. Cependant, Flocon n'a pas été assez présente dans l'histoire et j'aurais apprécié qu'elle joue un rôle plus important.

L'intrigue est bien montée dans les trois tomes. Une mise en contexte, un début d'action qui se complexifie dans le deuxième tome et finalement un dénouement dans le troisième. Classique, descriptif, mais lourd à l'occasion. Il est difficile au début de vraiment entrer dans l'histoire. L'auteur ne vient pas capter l'attention directement et les actions s'enchaînent lentement. Ce n'est que vers la page 200 environ que les événements s'enchaînent plus rapidement. La trame rappelle les romans de fantasy classiques. Je n'ai malheureusement rien vu d'innovateur qui sorte de l'ordinaire dans ce roman. C'est vrai qu'il  a tellement de choses écrites qu'il est difficile de trouver l'idée qui ressortira du lot, mais ce roman est intéressant et manque un peu de piquant.

Dans l'ensemble c'est un roman moyen que je conseille pour les adeptes du genre. Cependant, j'ai eu une nette préférence pour 49 jours que je n'ai pas réussi à lâcher avant la fin. Je suis tout de même curieuse à poursuivre la découverte des romans de Fabrice Colin. 

Chronique de Salsera

jeudi 14 février 2013

The Hollow Series, Tome 1 : The Hollow de Jessica Verday

Année d'édition : janvier 2013
Edition : j'ai lu
Nombre de pages : 476
Public visé : Young Adult
Quatrième de couverture :
"On disait qu'elle s'était suicidée. Tout le monde y croyait. On n'arrêtait pas de poser des questions, encore et encore, pour découvrir si jesavais quelques chose. mais je ne savais rien, alors que j'aurais dû ... Cette idée n'a jamais cessé de me hanter."

Lorsque Kristen disparaît dans d'étranges circonstances, Abbey refuse d'admettre la perte de son amie. La jeune femme rencontre alors au climetière de Sleepy Hollow un mystérieux garçon qui pourrait l'aider à faire son deuil ... Mais la découverte d'un journal intime bouleverse ses certitudes.
Abbey connaissait-elle vraiment sa meilleure amie ?




L’histoire commence de façon bien triste. Nous assistons à l’enterrement de Kristen, la meilleure amie d’Abbey. Celle-ci serait morte dans la rivière de Sleepy Hollow. Comment croire à sa mort alors que son corps n’a pas été retrouvé ? Les premiers jours après l’enterrement (avec un cercueil vide), Abbey, seize ans, ne pense qu’à sa meilleure amie. Elle garde toujours au fond d’elle un espoir : que Kristen ne soit pas morte. Cependant, elle doit vivre sa vie et retourner en cours. Elle devra faire face au regard des autres, à leur pitié. Elle retournera également au cimetière de Sleepy Hollow seule, un rendez-vous quotidien qu’elle avait avec Kristen. Elle y rencontrera Caspian, un garçon bien mystérieux…

Je trouve la couverture de ce premier tome magnifique et j’aime beaucoup la qualité du papier. Le côté esthétique mis de côté, j’ai été déçue par ce roman. Je n’ai pas pris beaucoup de plaisir à le lire, tout simplement car je trouve qu’il manque énormément d’action. C’est intéressant de suivre le quotiden d’Abbey, de la voir essayer de se remettre du décès de Kristen. C’est le genre d’histoire qui ne peut que vous toucher car c’est très réaliste et prenant. Mais si à côté il n’y a pas d’action, ça devient lassant et souvent ennuyant.

Lorsque Abbey a rencontré Caspian, elle passe beaucoup de temps avec lui ; il lui donne de nouveau goût à la vie. Dès leur première rencontre, j’ai deviné sa véritable nature. Je ne sais pas si c’est volontaire de la part de l’auteur ou pas, mais ça m’a simplement agacée tout au long de la lecture.

On ne sait pas grand chose au sujet de la disparition de Kristen. Abbey mène un tout petit peu l’enquête dans ce premier opus, avec une très bonne révélation qui m’a réveillée lors de cette lecture, et puis plus rien… On n’en sait pas plus… C’est dommage !

Concernant Abbey, c’est une jeune fille que j’ai apprécié et que j’ai facilement compris. Pour une fille de son âge, je pense qu’il est encore plus difficile qu’un adulte de faire face à la mort de sa meilleure amie. Heureusement, sa fabrication de parfum et la rencontre avec Caspian vont l’aider face à ce tragique évènement. Concernant Caspian, il est assez mystérieux, on ne connait rien de lui et on en apprend un peu plus à son sujet à la fin du roman. Je ne me suis pas attachée à lui, c’est un personnage sans intérêt (sauf pour Abbey qui ne pense qu’à lui.)

Heureusement, la plume de l’auteur est agréable, il est aisé de se plonger dans ce premier opus, mais je n’ai pas trop accroché à cause du manque d’action. J’ai bien envie de lire le second tome afin d’en découvrir plus sur le décès de Kristen mais j’ai peur que celui-ci traîne également en longueur.

Je remercie Louve, Mort-Sûre ainsi que les éditions J’ai Lu pour cette découverte dans le cadre d’un partenariat.

 Chronique de Titisse

Chasseuses d'aliens, Tome 3 : Mortelle Étreinte de Gena Showalter

Année d'édition : janvier 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 315
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Mi humaine, mi robot, Mishka Le'Ace a été conçue pour tuer, dans un monde envahi par d’ignobles créatures. Sa dernière mission ? Secourir un agent des forces spéciales anti aliens, menacé de mort. Au premier regard lancé à Jaxon Tremain, Mishka comprend que l’attraction est réciproque..









Mishka est une jeune femme étrange. À moitié humaine, alien et robot, elle a été créée dans le but d'accomplir des missions dangereuses. Elle n'est que cruauté, sang-froid et témérité. Une seule chose l'importe : réussir ses missions pour échapper aux châtiments. Et lorsqu'une mission lui permet de rencontrer Jaxon Tremain, tout ce en quoi elle croyait s'effondre. Au fond d'elle, une irrésistible envie de faire sien cet homme à qui elle doit soutirer des informations l'empêche de mener à bien sa nouvelle mission. Et lorsque l'homme à son tour se montre intrigué et attiré par la jeune femme, c'est un nouveau monde qui s'ouvre à elle, où enfin elle peut laisser les émotions et les sensations ressortir de son être. Mais à trop jouer avec le feu, elle ignore qu'elle met en péril l'humanité en favorisant ces nouveaux échanges à la traque d'une nouvelle espèce extra-terrestre qui transmet de dangereux virus aux humains.

J'avais eu un coup de coeur pour les deux premiers tomes de cette saga, et même si ce n'est pas le cas ici, la lecture m'a beaucoup plu. J'y ai retrouvé tout ce qui faisait le charme de la série ! Et même les deux héroïnes Mia et Éden des deux premiers opus !

On retrouve le style qui fait le succès de cette série, mélange habile entre scènes musclées et scènes torrides, le tout avec une mission importante et dangereuse. Cependant cette fois-ci la romance ne m'a pas autant convaincue que les deux premières et le happy end m'a un peu déçue.
Ce roman regorge de points positifs. Tout d'abord, le fait qu'on entre rapidement dans l'histoire et dans le vif du sujet est une excellente chose. Cela évite de trop trainer en longueur et de déstabiliser le lecteur dès le début, au risque de vite lui faire lâcher prise.
Ensuite, j'ai aimé le fait qu'on change d'héroïne pour éviter la lassitude où empêcher que les lecteurs qui n'ont pas apprécié les héroïnes précédentes boudent ce troisième tome. (Surtout s'ils aiment le concept de l'univers et la traque aux extra-terrestres). Mishka m'a dans l'ensemble bien plu parce que c'est une jeune femme prisonnière de sa condition et qui utilise son corps comme arme de séduction pour mieux approcher ses cibles. Son passé en commun avec Mia et Éden les héroïnes du tome 1 et 2 apportent aussi une touche de peps à l'histoire. D'ailleurs lorsque les jeunes femmes se croisent, il y a des étincelles !
Après j'ai aussi apprécié que ce troisième tome nous permette de voir l'évolution des relations avec nos précédents couples, puisqu'on les retrouve dans ce troisième tome tous plus complices et amoureux. Les scènes érotiques sont d'ailleurs très bien rendues et restent assez classe malgré les positions et jeux de nos héros. On prend plaisir à les voir découvrir le plaisir du sexe, car Mishka même si elle n'est pas vierge, n'a jamais éprouvé de plaisir à se servir de son corps pour le boulot. On la sent toutefois réservée dans ce domaine, un peu prude également, mais tellement attachante qu'on est satisfait de la voir enfin tenté de sortir de sa condition. Certaines scènes d'actions sont elles aussi très bien écrites et malgré le fait qu'il s'agisse ici de science-fiction, cela nous semble crédible et réaliste puisque notre héroïne n'est pas une simple humaine.

Le point le plus négatif à mon sens c'est justement la relation amoureuse entre Mishka et Jaxon. Si leurs ébats ne m'ont pas gênée, j'ai trouvé leur discussion trop mielleuse et « gnangnan ». Le « je t'aime, ne me quitte jamais, tu es à moi » à tout bout de champ m'a parfois un peu agacé tout comme le happy end qui m'a je l'avoue fortement déçue surtout à la vue du passé de nos héroïnes qui pardonnent trop vite. Alors certes Mishka a des circonstances atténuantes, mais je ne sais pas, cela ne m'a pas semblé naturel de la part de Mia de se comporter avec autant de sympathie.

Au final, ce troisième tome m'a énormément plu. L'ambiance science-fiction érotique du roman est vraiment sympathique et permet de passer un bon moment de lecture. Je serais au rendez-vous pour le prochain tome!

Chronique de Louve

Saga Agence 13 : Les paradis inhabitables (n°1) : Dortoir interdit de Serge Brussolo

Année d'édition : 2009 Edition: fleuve noir Nombre de pages : 286 Public visé : Adulte Quatrième de couverture :
Quand on est embauché par une agence immobilière spécialisée dans la remise en état d'anciennes "scènes de crime", mieux vaut s'attendre au pire. ...
C'est ainsi que Mickie Katz, jeune décoratrice fraîchement recrutée par la très mystérieuse Agence 13, doit accepter de travailler pour un milliardaire obsédé par la Troisième Guerre mondiale. Afin de mettre sa famille à l'abri du futur holocauste, ce nabab du pétrole vient d'acquérir un bunker creusé dans le désert du Nevada par l'US Air Force au temps de la guerre froide. Le rôle de Mickie est simple: redécorer le labyrinthe de béton pour en faire un paradis cinq étoiles qui rendra la claustration agréable aux survivants du conflit.
Mais dès le début des travaux, les événements vont prendre un tour inquiétant dans cette forteresse mystérieusement baptisée depuis 40 ans Dortoir Interdit...
Lorsqu'un lieu a été le théâtre d'un crime atroce, il a toujours des choses à dire. Des choses qu'il serait préférable de ne pas entendre. Hélas, les fantômes sont parfois trop bavards...


Mickie Katz est une jeune femme au passé trouble. Ayant vécu avec une mère au double visage et un père absent car peut-être mort en mission, elle n'a jamais eu vraiment de chance. Et lorsqu'une fois adulte elle est envoyée en prison, accusée à tort par sa patronne de l'époque d'avoir volé un bien précieux, Mickie n'attend plus rien de la vie. Peu de temps après sa sortie, une agence de décoration de lieux insolites la contacte pour lui proposer un emploi. D'abord étonnée et intriguée, elle voit très vite que son avenir est en jeu et que ce poste est un bon moyen de remonter la pente. Sa première mission ? Redécorer un bunker souterrain théâtre d'un sanglant événement des années auparavant. Mickie y voit un véritable challenge, mais très vite, elle se rend compte que ce travail va lui faire endosser le rôle d'enquêtrice amatrice.

Le dortoir interdit dès le début m'a plu. L'héroïne est très sympathique et ne se morfond jamais sur son sort. Mes premières impressions furent donc très positives. On apprend très vite le passé de notre héroïne qui nous met au parfum pour de suite nous avertir que les choses étranges, elle en a l'habitude. Le portrait qu'elle dépeint de sa mère n'est guère flatteur, tandis qu'elle nous présente son père comme un homme dangereux, courageux et plein de ressources. Le ton est donc très vite donné pour ce roman qui m'intriguait énormément !

Si le début m'a emballée, j'ai trouvé que peu à peu le rythme s'essoufflait. L'auteur nous offre un roman différent de ce à quoi je m'attendais avec la quatrième de couverture. L'effet de surprise fut donc total puisqu'en refermant le roman je me suis rendu compte que chaque rebondissement m'avait frappée de plein fouet.

Transformer une femme plutôt normale en enquêtrice me fait penser à Lily Bard, cette femme de ménage qui enquête sur des meurtres avec un passé chargé. Du coup ça nous permet de glisser plus facilement dans la peau de notre héroïne puisqu'elle est un peu madame tout le monde, même si sa mère est morte brûlée vive et que son père est un dangereux criminel en fuite. Du beau monde donc pour démarrer l'aventure de l'agence 13. Lorsque Mickie devient employée pour cette agence, j'ai regretté de ne pas en apprendre davantage sur les circonstances de la création de cette boîte et le pourquoi ce choix de décorer des lieux où se sont déroulés des événements sordides pour des clients riches qui veulent racheter l'endroit. C'est comme ça que Mickie se voit confier le fameux dortoir interdit où des années auparavant, pour se préparer à la guerre, on y a enfermé des gens en vue d'étudier leur comportement. Mais la folie a fini par les gagner et ils se sont entretués et mangés entre eux, pratiquant sans vergogne le cannibalisme pour survivre sans nourriture et laisser libre cours à la folie qui les anime. On ressent très vite une atmosphère troublante avec ce bunker qui fascine la nouvelle famille qui l'a acheté et souhaite y vivre au cas où une guerre éclaterait. Le père de cette famille est d'ailleurs un homme étrange et dangereux qui marie ses filles à l'un de ses plus méritants soldats.

Du coup, on a la sensation de découvrir au travers du roman la manière de fonctionner de cette secte étrange où le père est un homme cruel, craint de tous et qui n'hésite pas à utiliser des méthodes barbares pour entraîner ses soldats en vue d'une potentielle guerre, qui selon eux, arrivera très prochainement. Les soldats et les proches de cet homme autoritaire sont soumis et vivent enfermés dans une bulle. J'ai vraiment adoré cet aspect là du roman, très sombre et dérangeant.

Là où le roman m'a un peu perdue, c'est avec l'enquête pour meurtre qui survient à plus de la moitié du récit, lorsque la famille est retrouvée assassinée et l'une des filles manquant à l'appel. Dès lors, c'est une vraie chasse qui se met en place et la police se sent dépassée puisque sur les terres se trouvent des drones et autres machines de guerre faites pour abattre toute personne se dévoilant. J'ai trouvé que les robots étaient de trop et m'ont parfois fait penser à Robocop ^^

Maintenant l'auteur a su m'étonner sur la fin puisque le dénouement est inattendu. C'est une vraie machination à laquelle on fait face et le final laisse supposer que les tomes suivants seront bourrés de surprises.

En bref, ce fut une lecture étonnante et très agréable que m'a offerte ce roman de Serge Brussolo. Je me plongerais dans la suite sans souci, en espérant qu'il n'a pas été tenté de trop en faire comme pour ce premier tome un peu trop fourni.

Chronique de Louve

mercredi 6 février 2013

Démoniaque, tome 3 : Ombres Indomptées de Marjorie M.Liu

Année d'édition : janvier 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 347
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Pendant trop longtemps Maxine a ressenti une obscurité inexplicable en elle une force, elle-canaux dans la chasse les démons s'acharnent à détruire la race humaine. Mais quand elle se retrouve couverte de sang et s'accroupit à côté cadavre de son grand-père sans aucun souvenir de ce qui s'est passé ou de l'homme qu'elle aime, Maxine commence à craindre que les ténèbres ont finalement son consommé.
Avec du sang sur ses mains et sa santé mentale en question, Maxine doit faire face la vérité sur qui elle est vraiment et d'embrasser l'amour de l'homme seul qui peut aider son-avant qu'elle perd ce qu'elle se soucie le plus: sa famille. 



Maxine fête ses vingt-sept ans entourée de son foyer. Un foyer rempli de personnes qui l'aiment et tiennent à elle, chose qu'aucune de ses ancêtres n'avait. Tout aurait pu bien se passer si le lendemain, Maxine ne s'était pas retrouvée étendue sur le sol, baignant dans le sang de Jacques sont grand-père. Et là, elle s'aperçoit avec stupeur qu'elle ne sait pas ce qu'il s'est passé et qui a pu assassiner son grand-père. Une partie de sa mémoire a été effacée et elle ignore qui est Grant et comment elle a pu aimer quelqu'un au point de partager une grande partie de sa vie avec lui. Cherchant des réponses, Maxine va comprendre qu'une guerre est sur le point d'éclater et qu'elle est la seule à l'empêcher selon ses choix.

Démoniaque est une saga que j'apprécie énormément. Même si je n'ai pas de coup de coeur, cette saga est mâture et loin de la bit-lit qu'on trouve partout. Déjà, le style de l'auteur ne sera pas apprécié par bon nombre de lecteurs parce qu'il est énigmatique, étrange et déroutant, favorisant les petites phrases et ajoutant sans cesse du mystère que ce soit dans les dialogues ou dans les pensées de notre héroïne. Déjà je pense qu'il faut donc une certaine maturité pour saisir les tenants et aboutissants de chacun des tomes de cette saga.

Ensuite, l'histoire ne plaira pas non plus à tout le monde. Ici pas de scènes torrides, pas d'héroïne qui couche à droite à gauche. Maxine aime Grant et lui seul depuis le premier opus partage sa vie. Si vous cherchez de la romance, des triangles amoureux ou des parties de jambes en l'air, passez votre chemin vous n'en trouverez pas ici. L'intrigue de ce troisième opus est aussi sombre que pour les deux premiers tomes. On a parfois du mal à bien comprendre ce qu'il se passe sous nos yeux à cause de cette grande part de mystères qui tournent autour de nos personnages et qui d'un sens, font la particularité de la série. Dans ce troisième tome donc, on va davantage apprécier la profondeur des liens qui unissent Grant et Maxine, sans mièvrerie ou instant guimauve. Ils sont adultes et vivent dans un monde lugubre et dangereux, pas de place pour trop de sentiments, même si leurs « retrouvailles » m'ont bouleversée tant j'ai trouvé cet instant doux et magique, sans superflu, sans excès et finement écrit.

Ce qui m'a surtout marquée c'est la diversité de l'univers proposé par Marjorie M.Liu. Elle utilise les codes du fantastique comme bon lui semblent, les modifiant à sa guise. Ainsi, les zombies ne sont pas ces mangeurs de cerveaux que l'ont connait bien la télé, mais des corps possédés par des démons ( un peu comme dans le film REC), les loups-garous sont rares, mais se transforment à volonté, comme le prêtre.

Le bestiaire de cet univers est vraiment intéressant et large. Les possibilités sont infimes et j'ai vraiment apprécié de voir que l'auteur a son univers bien à elle, encore jamais égalé. Entre démons enfermés dans des mondes parallèles qui ne cherchent qu'à tuer les humains pour se nourrir, les messagers, qui veillent en secret à ce que les fenêtres vers ces mondes restent fermées, Marjorie M.Liu nous offre un monde complet et complexe. J'ai aimé suivre Maxine à la recherche de sa mémoire sur Grant, cela renforce leur amour qui n'a rien à envier aux autres sagas tant il est beau et simple. J'ai aussi savouré le fait d'en apprendre plus sur cette entité étrangère qui vit en notre héroïne lui donnant un certain pouvoir sur les démons. Et retrouver les garçons de Maxine fut magique.

Le seul défaut de ce tome, une fois encore c'est la complexité de ce que l'on lit. Il faut se concentrer, réfléchir aux informations qu'on a reçu précédemment et je comprendrais que les amateurs de YA ne soient pas séduits. Mais malgré tout ce côté énigmatique et difficile à comprendre, on ne peut que passer un bon moment avec démoniaque !

Une saga que je suivrais jusqu'au bout !

Chronique de Louve

Drood de Dan Simmons

Année d'édition : Décembre 2012
Edition : Pocket
Nombre de pages : 1213
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture : Le 9 juin 1870, Charles Dickens meurt, laissant inachevé Les mystères d'Edwin Drood, roman policier avant l'heure. Il n'a pu écrire que six épisodes sur les douze prévus. Cinq ans plus tôt, Dickens était miraculeusement sorti indemme d'un dramatique accident de train. Dan Simmons s'empare de cet événement : alors que Dickens tente d'aider les voyageurs blessés, il aperçoit un personnage spectral au nez et aux doigts coupés, Drood. Dickens se rend chez l'écrivain Wilkie Collins, son collaborateur et rival, et lui fait part de l'épisode étrange qu'il vient de vivre. Les deux compères se mettent en chasse de leur Moriarty - ennemi le plus redouté de Sherlock Holmes - à eux : Drood. À travers les bas-fond de Londres à l'époque victorienne, dans le brouillard des hallucinations de Wilkie Collins qui abuse de son traitement au laudanum, on découvre un Dickens promeneur infatigable, féru d'hypnose, amoureux clandestin d'une jeune actrice et dont le sombre esprit se fêle un peu plus à chaque page.


Le 9 juin 1865, le train abord duquel Charles Dickens était monté déraille. Sa voiture est miraculeusement épargnée et l'écrivain ne subit aucune blessure grave, ce qui n'est pas le cas de plusieurs d'autres personnes qui étaient aussi abord. L'accident de Staplehurst restera pourtant gravé dans sa mémoire puisqu'en plus d'avoir subi un profond choc nerveux, Dickens fait la rencontre d'un énigmatique personnage: Drood. Cet homme que l'on pourrait qualifier de créature le tourmentera pendant cinq longues années et ce jusqu'à sa mort en 1870. Qui est ce Drood? Le fruit de son imagination fertile, une hallucination suite au choc subi? Ou est-il bien réel? Dan Simmons s'empare de l'accident de Staplehurst pour nous entraîner dans une lente décadence vers une sombre et insidieuse folie...

L'histoire est racontée par un autre auteur de l'époque, un certain Wilkie Collins. Il était l'ami, le rival et le précieux collaborateur de l'Inimitable (surnom de s'est affublé Dickens lui-même mais qui sera repris par Wilkie). C'est écrit sous la forme d'un mémoire qu'il adresse à des lecteurs plus de cent ans après sa mort. Autrement dit, nous. On ne sait pas, avant la toute fin, à quelle date Wilkie écrit ceci. L'essentiel de l'histoire se déroule donc de 1865 à 1870, comme je l'ai mentionné un peu plus haut, date de la mort de Dickens. Ceux qui connaissent un peu la bibliographie de Dickens remarqueront la référence dans le titre à son roman inachevé "Le mystère d'Edwin Drood".
L'intrigue et ce roman sont lié plus ou moins directement, effectivement.

L'intrigue est très complexe. Tous les détails sont importants.Il faut les retenir bien que le narrateur nous les rappelle de temps en temps. Il faut s savoir faire la différence entre la réalité et la fiction (à l'intérieur du roman bien sûr). Le narrateur est très souvent sous l'influence du laudanum et de l'opium. D'ailleurs, c'est un thème très récurrent dans ce roman. La vive opposition que Dickens émets concernant l'absorption de ces substances par Collins est répétée à plusieurs reprises. Or, nous savons tous quels sont en sont les effets ce qui rend difficile de distinguer ce qui s'est vraiment passé des hallucinations de Wilkie. Drood est la clé du mystère. L'énigme principale à résoudre. Je ne peux pas en dire davantage sur ce personnage sans risquer de trop en dévoiler. La quête pour le retrouver nous mènera dans la Babylone de Charles Dickens, le Grand Four ou plutôt les bas-fond de Londres. Opiomanes, prostituées, voleurs, marginaux se retrouvent dans ces quartiers et c'est par là que la grande quête débutera. Même si il n'a pas la forme d'un roman policier, on remarque souvent des similitudes avec ce genre. Des indices, des révélations troubles et des personnages qui ne sont pas ce qu'ils semblent être. Pourtant, malgré ces éléments nous faisons face ici à un roman qui transcende tous les genres que l'on aurait pu lui attribuer.

Je ne peux pas passer à côté d'un autre thème omniprésent de ce roman soit le mesmérisme ou le magnétisme animal. C'est une doctrine développée au 18ième siècle par
Franz Anton Mesmer qui est en quelque sorte le précurseur de l'hypnose. Le contrôle mental, la suggestion ou l'implantation d'une idée dans la tête de quelqu'un, etc.
Dans ce récit, Charles Dickens est obsédé par ce procédé. On le mentionne souvent et j'avoue que c'était un phénomène qui m'était inconnu jusqu'à ce jour. Ce thème nous transporte vers le spiritisme, le rêve et les hallucinations.

Je n'ai jamais lu Charles Dickens ni Wilkie Collins et je le regrette maintenant. Je connaissais, certes, plusieurs ouvrages de ces deux auteurs mais que de nom.Les nombreuses références de l'auteur sur leurs oeuvres ont un peu gêné ma lecture puisque je ne connaissais pas tous les détails et je n'ai pas dû saisir toutes les nuances.
Je crois que les amateurs de Dickens sauront encore plus apprécier cet ouvrage bien qu'inversement ce soit aussi possible! J'ai beaucoup apprécié les nombreuses références à tous les romans de Dickens et Collins et la manière dont ils sont analysés. On remarque les inspirations des deux hommes pour leurs personnages et leurs histoires. Je pense notamment à l'inspecteur Field qui a inspiré l'inspecteur Buckett de Dickens et peut être le sergent Cuff de Collins. À la toute fin, Wilkie nous fait remarquer chacun des titres de ces romans qui sont reliés à différentes parties de sa vie.

La relation entre nos deux personnages principaux est tumultueuse. Wilkie voue une très grand admiration à son ami et rival, Charles Dickens. Pourtant, il critique avec véhémence ses écrits, tout au long du livre. Sa jalousie et son désir de surpasse Dickens et de prouver sa supériorité sont pratiquement aussi forte que son admiration.
Le personnage de Wilkie apporte une touche d'humour subtil au récit. Il aime tourner au ridicule Dickens tout en faisant son éloge. Oui, ce roman est une éloge, un hommage au grand écrivain et au grand homme qu'a été Dickens. La description de ses lectures et des oeuvres sont impressionnantes. Wilkie dit regretter que les lecteurs du futur ne puisse entendre et voir Dickens en personne. On décrit Dickens comme ayant une personnalité littéraire qui mêle frivolité et folie qui confirme qu'il n'y pas de génie sans cela. Les discussions entre nos deux protagonistes sont savoureuses et dirigée avec intelligence. Malgré ses deux traits de caractère, Dickens reste un personnage très mystérieux et imprévisible surtout lorsqu'il est question de Drood. C'est aussi un roman psychologique car il présente un Wilkie Collins sous tous les aspects de sa personnalité. Il peut être émotif, violent, tourmenté, effacé. C'est un personnage détestable et attachant car il est terriblement humain. Il nous fait passer par toute une gamme d'émotions. Les descriptions sont parfois très longues et certains passages m'ont plongés dans un état léthargique jusqu'à que l'auteur me ramène à la vie avec un brin d'action. On passe tellement de temps à décrire de petites choses que finalement on a l'impression de connaître Wilkie et de l'avoir côtoyer. Inévitablement, avec un roman d'une telle envergure, on passe tellement de temps à le lire qu'on finit par s'y attacher et à ne plus vouloir le quitter.

La documentation est tellement impressionnante que j'ai souvent eu l'étrange impression d'avoir entre les mains un véritable récit de la plume de Wilkie Collins. On y retrouve tous les éléments majeurs de sa vie en ordre chronologique. On y rencontre aussi ses inspirations pour ses romans à travers les gens qu'il côtoit, Dickens lui-même et son passé en général, J'ai adoré les allusions aux grands noms de cette époque comme Edgar Allan Poe, Mark Twain, William Makepeace Thackeray , William Macready, Ralph Waldo Emerson, Edgar Allan Poe, John Everett Millais et plusieurs autres. J'ai bien aimé aussi les nombreuses références historiques, les descriptions de la ville de Londres à l'époque victorienne. Je me sentais comme si j'y étais. On se balade dans les profondeurs de la brumeuse et nauséabonde Londres.

On suit aussi beaucoup l'évolution des courants littéraires et du monde du livre vu par un homme de ces années là. L'écriture, la publication, la réaction du public, etc.
On peut y observer l'engouement du public pour les romans de Dickens et Collins, de leur vivant. On les voit à un moment de leur ascension vers la gloire. Ils sont vulnérables. De nos jours, ils sont des légendes à tout jamais figées dans le temps et dont le succès ne peut plus être contesté. Une petite touche de réalisme que j'ai fortement apprécié. Je crois que le seul point qui m'ait réellement gêné était les sauts dans le passé et dans le futur. J'ai trouvé que ça rendait le récit assez confus même si on le mentionne très clairement. Avec du recul, je pense que cela renforce l'impression d'avoir entre les mains un véritable mémoire et non roman structuré d'avance.

Un roman que je recommande à tous et toutes! Je n'avais jamais lu Dan Simmons jusqu'à maintenant mais je pense bien me pencher un peu sur ses autres romans.
Un hommage dickensien monumental qui restera gravé dans ma mémoire. Je tiens à remercier le forum Mort-Sûre et les éditions Pocket pour ce magnifique partenariat.

Chronique de Lady Swan

Le jeu de l'ombre de Sire Cédric

Année d'édition: 2012
Editions : Pocket
Nombre de pages : 476 pages
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Mais que pouvait bien chercher Malko Swann cette nuit-là ? Une overdose d'adrénaline, la sensation ultime, le sentiment de liberté ?
Pourquoi roulait-il aussi vite en pleine nuit sur une route de campagne étroite et sinueuse jusqu'à faire une chute de trente mètres en bas du pont du Diable ?
Atteint d'un traumatisme inexplicable, le musicien est désormais incapable d'entendre la musique. Mais il ne s'agit que du début de sa déchéance. Dans l'ombre, quelqu'un l'observe... quelqu'un qui veut jouer avec lui. Un jeu au goût de sang... Il s'engage alors dans un combat désespéré.


Grâce à Mortsure et à un partenariat avec les éditions Pocket, c’est avec plaisir que je me suis lancée dans la découverte de l’auteur Sire Cédric que l’on m’avait vraiment conseillé.
Quand une personne possède tout ce qu’elle souhaite, et que suite à un accident elle perd sa raison de vivre, comment continuer sa vie ?? C’est ce qui arrive à Malko Swann, grande star du rock français, qui suite à un accident de la route se retrouve atteint d’amusie. En parallèle, il y a ces découvertes de corps de jeunes filles assassinées, que l’enquêteur Vauvert tente d’expliquer en souhaitant ainsi trouver l’assassin. Apparemment, il n’y a aucun rapport entre ces deux histoires, et pourtant l’une et l’autre vont se mélanger pour le plus grand plaisir du lecteur.

L’auteur maitrise parfaitement son récit en utilisant une écriture rythmique, mystérieuse, des chapitres entrainants, à tel point que l’on ne peut pas lâcher le roman. Nous voilà donc entrainés dans un mélange de récit genre thriller noir mais aussi fantastique et psychologique. L’énigme nous surprend et notre intérêt est attisé par les indices que l’on découvre au fil des pages. Et ce qui est d’autant plus surprenant, c’est qu’à certains moments il nous semble avoir trouvé la solution et l’on s’imagine avoir compris entièrement, et peu de temps après hop nous revoilà surpris par un passage qui contredit ce que l’on avait imaginé. Sire Cédric joue avec nos nerfs avec énormément d’habileté. Cet auteur français rivalise grandement avec les auteurs de thriller américain que l’on a coutume de lire. Mon seul bémol serait peut-être le dénouement car j’avais déjà deviné depuis un moment le rebondissement. Quoique bien mené je le trouve trop rapide ; mais c’est malheureusement le défaut que je trouve à beaucoup de thrillers que je lis car je m’attends toujours à des choses plus recherchés et j’ai toujours l’impression que les auteurs s’essoufflent et écrivent donc rapidement la fin de leur roman.

Trois des principaux personnages sont vraiment surprenants et étonnants dans « le jeu de l’ombre ». Malko est un homme qui suite à son accident se sent perdu et apeuré par son handicap, il lui semble perdre la tête et cherche à retrouver sa confiance en lui. Vauvert, le commandant qui cherche à résoudre les crimes utilise son instinct de flic, il est perspicace, entêté. Quant à Belleville, c’est un homme politique qui est malheureusement un être détestable qui utilise des moyens détournés pour parvenir à ses fins. Impossible de vous en dire davantage sinon cela gâcherai le suspense et l’intrigue.

C’est une très belle découverte pour moi, un roman que je ne peux que vous conseiller grandement. Pour ma part je vais donc continuer dans la lancée, et lire d’autres romans de cet auteur qui je l’espère me plairont autant sinon plus.
 
Chronique de Cesnat

Les expats de Chris Pavone

Année d'édition : Décembre 2012
Edition : Fleuve noir
Nombre de pages : 490
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Connaissons-nous vraiment les personnes qui partagent notre vie ? Cette question, Kate se la pose souvent, elle qui n’a jamais révélé à son mari, Dexter, qu’elle travaillait pour la CIA. Quand celui-ci lui annonce son embauche au Luxembourg, Kate est ravie. Elle va enfin pouvoir tirer un trait sur son passé. Raccrocher son tablier d’agent, prendre un nouveau départ avec sa famille.
Là-bas, Kate n’a d’autre choix que de se réinventer, s’intégrer dans le milieu très cosmopolite des expatriés, s’occuper de la maison tandis que Dexter, de plus en plus distant, rentre extenué le soir… Paranoïa ou instinct ? Malgré son environnement paisible et quelque peu ennuyeux, se réveille chez Kate une méfiance de plus en plus vive. Pourquoi son mari refuse-t-il de lui donner le nom de son employeur ? Et qui sont réellement Julia et Bill, ce couple d’Américains qui cherchent leur amitié de façon si appuyée ?
Car Kate sait bien une chose : si elle a pu garder tant de secrets si longtemps, n’importe qui peut mener une double vie…Chris Pavone est né en 1968 et a grandi à New York. Après des études de sciences politiques à Cornell, il a travaillé dans différentes maisons d’édition pendant près de vingt ans. Il a vécu plusieurs années au Luxembourg, où il a commencé à écrire Les Expats, puis est retourné à New York où il vit avec sa femme et leurs deux enfants.

Je voudrais tout d'abord remercier à nouveau Louve de m'avoir permis de découvrir ce roman ainsi que cet auteur.

A la lecture du résumé, on se pose beaucoup de questions sur l'histoire en elle-même. Comment l'auteur va nous décrire les faits.
Mes principales lectures sont des thrillers et des policiers. A lors j' ai été très étonnée au début de la lecture de la manière dont été écrite l'histoire. Dans les thrillers, on a tellement l'habitude que le récit commence par un meurtre que là je me suis sentie un peu perdue. Je me suis demandée où était l'intrigue qui fait que ce livre soit classé en tant que thriller. Mais après avoir continué la lecture, j'ai commencé à beaucoup m'attacher au personnage de Kate et sa famille.
L'intrigue se situe sur deux plans à la fois. Parfois la lecture se passe au moment présent et parfois au moment passé. Du coup, on se pose davantage de questions et la lecture est alors encore plus intéressante parce qu'on essaie vraiment de comprendre.
J'ai beaucoup aimé aussi ce roman car il se passe au Luxembourg et j'habite à 20 km de la frontière du Luxembourg, alors il y avait des choses qui étaient pour moi connue et ça rend l'histoire un peu plus réelle.

J'ai bien aimé l'écriture de l'auteur qui permet une lecture fluide du roman avec lequel on ne voit pas le temps passé. J'ai apprécié que l'auteur prenne le temps de nous faire part des descriptions aux niveaux émotionnels des personnages ce qui au cours de la lecture a permis de mieux comprendre les réactions.

Ce qui m'a le plus bluffé dans cette lecture, c'est la fin qui reste pour moi spectaculaire. J'étais loin de me douter ni de m'attendre à une telle fin.
L'auteur a mis un point final aux sentiments positifs qui m'ont été apportés par cette lecture avec ses rebondissements des dernières pages. J'adore être surprise à la fin du livre et surtout ne pas m'y attendre.

Auteur que je relirais avec plaisir.

Ma note : 4/5 (je ne mets pas 5/5 car il m'a juste manqué les crimes que l'on retrouve dans d'autres romans et qui font que ma lecture est essentiellement tournée vers les thrillers).

Chronique de Célines