mercredi 14 août 2013

Les Vagues de Clamatlice, suivi de Saison de pluie sur Clamatlice de Vanessa Terral

Année d'édition : 2013
Edition : Voy'[el]
Nombre de pages : 30
Public visé : Adulte & Young Adult
Quatrième de couverture :
Clamatlice, un monde bien loin de notre Terre, surprend les voyageurs par ses plages de sable vert, ses deux lunes, sa végétation singulière et son surnom : la Planète aux Mille Pensées. Les premiers colons évoquent parfois, à mi-voix, des créatures gigantesques et une nature guidée par une forme de conscience. Bien entendu, les nouveaux arrivés – tel Noota, un jeune surfeur – ne croient pas à ces superstitions…

Jusqu’à ce que Clamatlice murmure à leur esprit.
 
 
 
J'ai vraiment bien aimé ce recueil, même si j'avais peur, au début de ne pas vraiment rentrer dans le texte. J'avais peur que ce soit trop abstrait.
Mais en fait ce n'est pas du tout le cas, et je compte suivre avec attention la collection E-Court de Voyel.

Pour le partenariat de Mort Sure, j’ai lu Les Vagues de Clamatlice, un mini recueil de deux nouvelles de Vanessa Terral, parues dans la collection E-court de Voyel.

Je connaissais déjà l’écriture de Vanessa pour l’avoir lu dans quelques fanzines, et je savais que je l’appréciais.

Dans ces deux histoires, on est transporté sur Clamatlices. Une planète « aux Mille Pensées ». Habitée d’animaux « monstrueux », incarnant une vertu particulière.  On découvre très vite qu’il n’y a ni mauvais « totems », ni bons « totems ». Ils sont là, et ce sont les hommes autour, la civilisation qui décide si c’est une bonne chose ou pas (par exemple pour le clan des Abysse, ou pour le totem de la petite Luccine).

Le tour de force de ces nouvelles réside dans la réussite d’un tour du monde, sans avoir l’air de négliger ni le monde (magnifique, et bien décrit), ni l’action et les évènements. On nous donne à voir un nouveau monde, magnifique et aussi un peu effrayant. Puis comment on l’apprivoise tous les jours. Noota, qui veut apprivoiser la mer, et qui ne comprend pas qu’il doit d’abord être apprivoisé par elle. Luccine qui essaye de se fondre dans une société qui ne lui est pas adapté.

Ces nouvelles, quasiment des contes, m’ont particulièrement plu. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elles étaient vraiment toute douces, toutes gentille, comme un conte d’un soir de pluie. Il y a du soleil, des enfants ou adolescents qui ont leurs problèmes, mais surtout, ce qu’ils apprennent, c’est la vie. Et leur vie est belle et fait rêver.

Je le recommande chaudement à tout ceux qui aiment se poser, et découvrir un nouveau monde, un monde où le moindre souci dans la vie de tous les jours dévoile une face du monde.

N’y cherchez pas des quêtes et des trésors, la seule choses que gagnent les héros, c’est d’être en accord avec eux-même. Et la nature de Clamatlice qui les entoure. Mais n’est-ce pas le plus important ?
 
Chronique de Selsynn

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