mardi 22 janvier 2013

Megan Chase, Tome 1 : Démons Personnels de Stacia Kane

Année d'édition : janvier 2013
Edition : J'ai lu
Nombre de pages : 350
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Megan ne sait pas qu’elle est la seule humaine vivante qui n’a pas de démon personnel. Ce détail ainsi que ses pouvoirs psychiques en font une arme de choix pour n’importe quelle famille de démons mafieux qui aurait assez de chance pour s’en faire une alliée. Elle est aussi une sérieuse menace pas seulement pour tous les démons personnels mais aussi pour une légion tout droit venu de l’enfer qui absorbe les âmes et appelé, L’accusateur. Il a d’ailleurs une dette ) régler avec Megan et pense que c’est le bon moment pour faire cela.
Mais Megan n’est pas seule. Un membre de la famille de démon voit en elle un bon moyen de prendre du pouvoir et se propose de la protéger et de la séduire avec une intensité démoniaque.
Est-ce que Megan accompagnée de son amant démon, d’une sorcière asociale et trois démons gardiens nommés Malleus, Maleficarum et Spud ont les moyens de défaire non seulement l’Accusateur, les démons personnels et les fantômes du passé de Megan mais aussi le journaliste qui menace la carrière de Megan ?


Cette nouvelle série Bit-Lit aux accents démoniaque m’a convaincue ! J’avoue qu’au départ j’appréhendais un peu cette lecture puisque Megan Chase est une thérapeute qui prend les commandes d’une émission de radio, « Démons intimes », et déclenche sans s’en rendre compte les hostilités du monde des démons… Un peu comme Kitty Norville qui anime « Les ondes de minuit » pour aider les créatures de l’ombre à se sentir mieux avec leurs problèmes de la vie de tous les jours, s’attirant ainsi les foudres de bons nombres de loups-garous, vampires et autres créatures mystiques. Heureusement les similitudes entre les deux romans s’arrêtent là puisque le côté radio n’est pas particulièrement développé dans Démons Personnels. D’ailleurs Megan et Kitty n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est leur force de caractère teinté de fragilité.

Le premier point positif : le style de l’auteur qui a une plume particulièrement agréable à suivre. On retrouve un savant mélange de descriptions et de dialogues accrocheurs qui rythment le roman pour faire patienter le lecteur entre les scènes d’actions! D’ailleurs Megan se défend plutôt bien pour une thérapeute pas franchement habituée des salles de sport. L’adrénaline affûte les réflexes et les instincts de notre héroïne.

Le personnage principal, Megan, m’a donc beaucoup plu. Ses réactions m’ont semblé vraiment très crédibles pour une humaine lorsqu’elle apprend l’existence des démons… Passant par la dérision, la colère et la peur. La jeune femme à du mal à accepter cette idée, même si des souvenirs d’enfance lui reviennent petit à petit en mémoire et accréditent les dires de Greyson Dante, le beau gosse ténébreux de l’histoire. Pas vraiment d’originalité de ce côté là, mais leur rapprochement fonctionne sur moi : j’adore ! Et puis Megan est une femme qui fait face aux problèmes qui s’accumulent devant elle sans jamais baisser les bras, quitte à développer son pouvoir de télépathe au lieu de dresser des barrières protectrices.

Les personnages secondaires sont aussi très appréciables et surtout les frères démons qui sont les gardes du corps de Megan alors que les attaques démoniaques se multiplient. Mrs Brown ! Ils m’ont beaucoup fait rire. Vraiment géniaux ces trois-là : Malleus, Maleficarum et Spud. Dans le genre : on fonce dans le tas et ensuite seulement on réfléchit aux conséquences, je n’ai pas trouvé mieux. Trop mignon.

Et puis j’ai apprécié l’évolution des relations des différents personnages qui ne tombent pas dans la facilité pour frôler le banal et le cliché. Non. L’auteur prend le temps de mettre son intrigue en place et à aucun moment je n’ai pensé que les choses allaient trop vite entre les protagonistes. Au contraire, j’ai aimé me sentir « frustrée » quand un personnage intervient et évite ainsi que la scène de rapprochement ne tourne au lémon. Il faut donc attendre un peu pour lire une scène érotique assez soft, ce qui n’est pas pour me déplaire. Fans de J.R. Ward ou Lara Adrian, cette lecture va surement vous paraitre trop plate, mais moi j’ai trouvé que c’est justement cette tension sexuelle qui perdure entre les deux héros qui donne de la saveur au roman.

Stacia Kane a donc su m’entraîner dans son univers Infernal avec beaucoup de facilité et d’autant plus que ses démons ne sont pas tous aussi cool que Greyson Dante et les trois frères. Loin de la ! J’ai adoré que certaines créatures de l’Enfer soit particulièrement manipulatrices pour accéder au pouvoir, sans se soucier de problème de conscience en laissant des morts derrières eux. On est vraiment dans un monde de démons !

Un énorme merci aux éditions « J’ai lu » et au forum Mort-Sure pour ce partenariat. J’ai adoré cette nouvelle héroïne dont je suivrais l’évolution sans hésiter.  

Chronique de Yezahel

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