jeudi 28 juin 2012

Alera de Cayla Kluver

Date de publication : 2011
Nombre de pages : 448
Prix : 17.60 €
Quatrième de couverture :
À la perspective d’épouser l’homme que son père a choisi pour lui succéder à la tête du royaume d’Hytanica, la princesse Alera a la désagréable impression qu’on lui impose un destin dont elle ne veut pas.
Lorsque Narian, séduisant et mystérieux jeune homme originaire du royaume ennemi de Cokyri, arrive avec un passé obscur dont il refuse de parler, les nouveaux désirs d’Alera menacent alors de détruire le royaume.
La découverte du secret de Narian va plonger Alera dans un monde terrifiant de complots, de querelles familiales et de guerres ancestrales. Alera, désemparée, ne sait plus que croire, ni à qui elle peut encore faire confiance.




Alera c’est un roman dont je n’entendais que du bien.
Et lorsque l’occasion se présenta de le lire à mon tour, je ne pus refuser.

Alera nous raconte l’histoire d’une jeune princesse se prénommant Alera comme le tire. Celle-ci se doit de trouver un héritier pour le trône en épousant un homme un peu plus âgé mais surtout capable de régner sur le royaume d’Hytanica. Entre temps on découvre que le royaume d’Hytanica est en froid avec le royaume de Cokyri. Par le passé les Cokyriens ont enlevé de nombreux enfants du royaume de leur ennemi et n’ont rendu que les corps sans vie de quarante-huit d’entre eux. Un seul donc ne fut pas rendu et les Cokyriens arrêtèrent leur guerre pour on ne sait quelle raison. Environs seize ans plus tard, Alera héritière du royaume vit un peu dans l’insouciance, entourée de ses gardes du corps. Ce qu’elle ignore c’est que son destin est en marche, et qu’elle ne pourra continuer à faire ses propres choix sans que cela ai des conséquences sur son futur et sur son royaume.

Ce qui m’a d’abord beaucoup plu dans ce roman c’est le style de l’auteur. Il est très agréable à lire, fluide et surtout il nous met très vite dans l’ambiance de ce château.

L’histoire est assez simple de premier abord et elle s’écarte assez des classiques de la fantasy traditionnelle dans le sens où il n’y a aucune créature magique, aucune magie de réellement présente. La seule chose d’assez classique c’est une prophétie mais qui ne concerne en aucun cas l’héroïne, et si au départ je craignais de trouver ça « rébarbatif », ce ne fut pas le cas et l’histoire a su me charmer comme il se doit. En fait il y a très peu d’action à proprement parler dans ce premier tome. On découvre davantage le monde et l’univers dans lequel évolue chaque protagoniste avec son lot de joie et de désillusion. Ce n’est qu’avec l’arrivée de Narian que le roman commence réellement et on sent les ennuis arriver très vite. Je craignais de trouver une grosse histoire d’amour mièvre et pleine de guimauve dans ce roman, mais fort heureusement ce ne fut pas le cas. Si l’amour a une place dans ce roman, ce n’est pourtant pas la priorité des personnages. Aussi le triangle amoureux Alera, Narian et Steldor m’a chose étonnante bien divertie et à aucun moment ennuyée. La raison est simple : malgré leur sentiment, les personnages privilégient leur rôle et leur devoir à leur passion. La raison l’emporte donc bien souvent sur les sentiments ce qui empêche le roman de tomber dans l’excès de sentimentalité. Un gros point positif donc.

Je crois que la seconde chose qui m’a tant fait apprécier ce roman, ce sont les personnages. Ils sont tous présents, même les personnages secondaires. Aucun n’est mis de côté et on a le plaisir de tous les découvrir petit à petit. Quand je parle des personnages, je parle de ceux qui font vivre le château et non les servantes qui comme dans tous romans n’ont qu’un rôle minime. Les gardes par exemple : on les découvre tous petit à petit et surtout on apprend à les connaître. J’avoue avoir au départ eu peur de me mélanger les pinceaux avec tous ces gardes du corps mais non, l’auteur parvient à les faire entrer en scène petit à petit, nous laissant le temps de nous intégrer dans le roman et de nous habituer aux personnages. On y trouve une panoplie de protagonistes franchement bien intéressant et certains plus intriguant que d’autres. Que ce soit London le garde du corps d’Alera dont on découvre petit à petit à quel point son passé est sombre, que ce soit Steldor qui malgré les apparences ne cherchent qu’à bien faire et à devenir la fierté de son père, où Alera qui au final privilégiera son rôle d’héritière au trône à celui de jeune fille amoureuse, chacun d’entre eux évoluent réellement pour notre plus grand plaisir.

En bref, Alera c’est une bouffée de fraîcheur, un roman plein de rebondissement, écrit d’une main de maître pour nous envoyer dans un monde où chaque petite action a des conséquences importantes sur un royaume entier. Je remercie les éditions MSK ( le masque ) pour ce partenariat qui fait d'Alera un énorme coup de coeur!
 
Chronique de Louve
 
**********************************************
 
Quand j’ai lu le résumé de ce livre, j’étais convaincue que ce serait l’histoire d’une princesse qui s’enfuit et devient guerrière par la force des choses, un scénario dans ce genre-là. Ce n’est absolument pas le cas ! C’est bien l’histoire d’une princesse, mais d’une princesse sage qui ne défie pas le destin mais se tourmente en espérant que les choses vont changer toutes seules. Tout au long du roman, on suit sa vie à la cour, et uniquement à la cour. Les hommes partent à la guerre mais elle ne fait que les attendre tout en vivant ses propres problèmes purement féminins : l’univers étant très inspiré du Moyen-Âge, les femmes sont soumises, portent de grandes robes et apprennent la broderie ; elles ne reçoivent aucune instruction et sont écartées de toutes les affaires politiques. Autant dire un monde sans grande originalité, malgré la sonorité plaisante des noms de personnes et de pays. L’aventure n’a pas sa place dans ce roman, et pour ainsi dire, l’action non plus : il s’agit essentiellement d’histoires de cœur, de rebondissements sentimentaux, de mystères de personnalité, etc. Après, ce constat n’est nullement péjoratif, dans la mesure où c’est bien fait dans son genre, et ce essentiellement grâce à la force d’évocation des protagonistes ! Chacun a sa personnalité bien définie, et on s’y attache très vite (ou pas, mais en tout cas on peut difficilement y rester indifférent). Et ainsi, on se surprend à s’identifier à eux, surtout à Alera, et à vibrer avec chacune de ses émotions. J’ai souvent eu le cœur serré à la lecture, et malgré l’épaisseur du livre je ne me suis pas ennuyée une seconde. À la fin, j’ai ressenti un sentiment de frustration et un réel désir de savoir la suite : je veux non seulement savoir ce qu’il va advenir d’Alera et Narian, mais aussi en connaître davantage sur London et Nantilam, ainsi que les Cokyriens en général. Certains points soulevés dans l’intrigue continuent de me sembler obscurs, et j’ose espérer que le fait qu’ils soient restés dans l’ombre ne relève nullement d’un oubli mais sera révélé dans les volumes suivants. Que j’attends assez impatiemment, je dois bien l’avouer.
Encore merci pour le partenariat ;-)
 
Chronique de Sherryn

La vampire tome 1: la promesse de Christopher Pike

Date de publication : 2010
Nombre de pages : 188
Prix : 8.90 €
Quatrième de couverture :
Je m'appelle Alisa Perne. Je suis intelligente, plutôt cultivée et dotée d'un formidable appétit de vivre.
J'ai de superbes cheveux blonds et des yeux d'un bleu électrique. Bref, tout pour plaire et pour être heureuse.
Il n'y a qu'un petit problème... On me donne 18ans, mais j'en ai plus de 5000. Et surtout, je suis une vampire. La dernière de mon espèce.
Et, parfois, je me sens terriblement seule... Surtout quand un mystérieux ennemi me traque sans relâche, déterminé à me détruire






J'attendais beaucoup de ce livre, peut-être trop. J'avais beaucoup entendu parler de lui. Mais je ne suis pas déçue. Et puis la couverture me faisant vraiment envie, elle est magnifique.
Il y a beaucoup d'actions, il n'y a pas de longueurs, pas trop de descriptions... etc. Bref, on ne s'ennuie pas une seconde. Et ça c'est vraiment bien. J'ai beaucoup aimé comment été représenté les vampires, leurs créations... et surtout la naissance du premier, j'ai trouvé cela vraiment très original. Ca change des autres histoires de vampires. Grâce à cela, le livre se lit vraiment vite.
Niveau personnage, je n'ai pas trop aimé Alisa, le personnage principal. Au début, ça allait, et puis, elle a commencé à m'énerver. Je n'ai pas du tout aimé le personnage de Ray. Par contre, j'ai adoré Seymour, et je trouve dommage qu'on ne le voit pas assez. Il m'intrigue beaucoup.
Mais la fin m'a vraiment surprise, et heureusement, que ça fini comme ça, car ça rehausse ma note sur ce livre. Avec cette fin, on est obligé de lire la suite, car ça finit à la fois bien et à la fois mal. Bref, j'ai donc hate de lire la suite, pour enfin voir ce qu'il va se passer à notre héroîne. A part au niveau des personnages, j'ai quand même beaucoup aimé ce livre.

Merci aux éditions J'ai lu et au forum Mort sûre pour ce partenariat.

Ma note : 4/5
 
Chronique de Sandra

La mort et quelques amis s'invitent chez le club diogène de Jérôme Sorre et Stéphane Mouret

Date de publication : 2010
Prix : 16.00 €
Quatrième de couverture :
La gaffe se produisit au cœur tortueux de l’escalier, là où les marches étaient les plus traîtresses. Le tonneau trompa-t-il les doigts de Franklin ou triompha-t-il des biceps du Maréchal, qu’importe, pendant que les deux hommes s’accusaient mutuellement, le tonneau dégringolait par rebonds dans un vacarme de tous les diables. Miraculeusement, il finit sa chute debout, calé d’aplomb contre ses congénères.

Mais les secousses avaient dérangé ce qui croupissait à l’intérieur. Au début, ça se mit à taper. Le Maréchal et Franklin supposèrent qu’il s’agissait des remous du liquide, amplifiés par le ballottage des morceaux solides qui nageaient dans cette drôle de soupe. Mais voilà que ça se mettait à cogner plus fort ! Avec des poings, eût-on dit.

Quelque chose paraissait vouloir sortir du tonneau.

« Y a quelqu’un ? » appela le Maréchal en se baissant malgré lui sur le fût.

Ça répondit.
*

Les années passent, mais au cinquième étage de l’hôtel Impérial, tel un phare sans compassion, la lumière du club Diogène veille toujours sur les hauts-lieux et les bas-fonds de Paris, à l’affût d’une distrayante monstruosité qui viendrait à passer.

Rien n’a vraiment changé.

Certains en prennent peut-être plus à leur aise avec les règles édictées par Monsieur : ainsi Vayec et Franklin, en compagnie leurs belles, arpentent-ils en plein jour Montmartre. Mais, « D’une rue à l’autre », ils risqueront bien de se perdre.

Le Maréchal commence à ressentir les affres de la vieillerie : qu’à cela ne tienne ! Ce sera l’occasion pour le Club de se mesurer à un effarant gang de p’tits vieux.

Il y a aussi les ennemis séculaires du Club, comme le vieil Ésope, qui à grands coups de fables, de métamorphoses et d’incendies cherchent à prendre leur revanche. Fédor et les siens en ont maté d’autres.

Enfin O tempora o mores oblige, la gente féminine entend bien occuper le devant de la scène, comme dans cette vaillante « Histoire de filles », où Camille et Lison en remontrent à tous les goujats.

Un sentiment de truculente invulnérabilité pourrait légitimement gagner ces héros sans discipline et les lecteurs éblouis de leurs exploits pas toujours recommandables. Pourtant, au terme de ces quinze nouvelles aventures, le club Diogène perdra l’un des siens…


Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Malpertuis et le forum Mort-sure qui m’ont permis de participer à mon premier partenariat. C’est donc avec grand plaisir que j’ai reçu l’ouvrage il y a quelques jour et, à ma grande surprise, je l’ai découvert beaucoup plus gros que ce que j’avais pu imaginer. La couverture m’a tout de suite attiré l’œil avec sa sympathique illustration représentant le combat des deux femmes face à une pieuvre géante, alors que les hommes du navire restent impuissants. Le seul détail regrétable à mon gout est la couleur de la tranche, jaune vif, qui dénote un peu.

Sans plus attendre j’ai donc commencé la lecture…

N’ayant pas eu l’occasion de lire le premier opus des enquêtes du Club Diogène (disponible chez la même maison d’édition), il m’a fallu deux chapitres pour bien me replacer dans le contexte de l’histoire et apprendre à mieux connaitre les différents personnages qui apparaissent au fil des lignes. Pourtant une fois immergée dans le monde de Jérôme Sorre et Stéphane Mouret, je n’ai pu délaisser le livre et en ai dévoré le contenu en quelques heures !
Tous les chapitres sont en fait des nouvelles à part entière, même si les événements restent toutefois liés. Tantôt fantastique avec la présence de créatures mystiques, tantôt réaliste, les récits mettent en scène les différents personnages qui ne sont pas tous présent à chaque fois et que nous pouvons donc suivre chacun leur tour. Aucun n’ai délaissé et nous apprenons à les connaitre au fur et à mesure.

Dans un premier temps les auteurs nous entrainent à l’exposition universelle d’un Paris en 1878, dans une enquête plutôt glauque et monstrueuse de Camille, la jolie jeune femme aux travers alcooliques, et du vieux maréchal à l’œil parfois pervers. La suite nous mène dans les ruelles sombres et sales de la ville, à la poursuite d’un mort vivant avec la totalité du club. Vayec en chef d’expédition (personnage que j’apprécie beaucoup pour ses traits de caractère) suivit de près par les deux jeunes hommes de la troupe, Franklin et Fédor (mon deuxième chouchou !) puis viennent les très démonstratifs D’Orville et Lison et enfin Camille et le maréchal.

Les chapitres suivant alternent la présence des personnages dans des aventures tout aussi passionnantes. Mes préférées restant « D’une rue à l’autre »,avec une rue qui se déplace dans Paris, et « Le galeux » qui nous permet de suivre un long monologue de Franklin à la fois sinistre et remplit d’humour, sans oublier « De l’absinthe et autres remèdes contre l’ennui » où Fédor dévoile ses talents de pianiste tout en comptant un récit de son pays au maréchal et à une Camille endormie.

Au-delà des intrigues parfaitement maitrisées et du suspense qui entoure le créateur du Club Diogène dont on ne sait que très peu de chose, j’ai beaucoup aimé le style d’écriture des deux auteurs et les nombreuses descriptions qui illustrent les chapitres, que ce soit des lieux parisiens présentés ou les détails des personnages. Un seul petit point négatif à noter, le langage parfois soutenu utilisé et des tournures de phrases un peu compliquées (critique qui ne gênera sans doute pas les lecteurs avertis).

Pour conclure, je dirais que j’ai passé de très bon moment avec ce livre qui m’a souvent fait passer des grimaces de dégout au sourire. Je vais donc me dépêcher de commander le premier tome pour comprendre les quelques subtilités qui m’ont sans doute échappé… 
 
Chronique de Yezahel

Anthologie malpertuis 2

Date de publication : 2010
Nombre de page : 341
Prix : 16.00 €

Quatrième de couverture :
Après le succès de la première anthologie Malpertuis, voici la seconde édition de ce qui se veut un panorama annuel du meilleur de la production littéraire fantastique. La progression exponentielle du nombre de soumissions, qui a quadruplé en un an, montre que ce carrefour du fantastique est désormais incontournable. S’y mêlent débutants et auteurs confirmés illustrant toute les facettes du genre, du plus intimiste à des textes plein de mordant, avec cette fois une ouverture internationale plus marquée grâce à deux textes du domaine hispanophone. En attendant Malpertuis III !

Nouvelles de Nico Bally, Jo Belley, Claude Bolduc, Sylvain Bonnet, Ophélie Bruneau, Jean-Michel Calvez, Santiago Eximeno, Franck Ferric, Jacques Fuentealba, Christophe Garreau, Serena Gentilhomme, Romano Vlad Janulewicz, Jess Kaan, Bernard Leonetti, Emmanuelle Maia, Dominique Molès, Lucas Moreno, Michaël Moslonka, Georges Mugand, Marija Nielsen, NokomisM, Christian Perrot, Johan Scipion, Pierre-Alexandre Sicart, Christian Simon, Ketty Steward, Brice Tarvel, Melanie & Steve Rasnic Tem, Jan Thirion.



J'aime beaucoup les nouvelles, courtes ou longues, fantastiques ou pas, à dévorer entre deux romans... Avec cette anthologie, on peut dire que j'ai été servie. Toutes plus ou moins teintées de fantastique, ces nouvelles sont pourtant très différentes entre elles. On y cotoie vampires et humains aux capacités étranges... mais tout le monde n'a pas la même vision du parfait buveur de sang. On le voit bien en comparant "Has Been Blues" de Franck Ferric, l'histoire d'un vieux vampire qui arpente le désert en ronchonnant et en espérant obtenir une pochette de sang ou quelques pièces, et la nouvelle de Mélanie et Steve Rasnic Tem, "Le dixième disciple", qui au contraire nous dresse le portrait d'un vampire froid ( c'est le cas de le dire ), ténébreux... j'ai nommé Dracula ! Deux superbes nouvelles aux sujets si proches et si éloignés à la fois...

Dans certaines nouvelles, on trouve aussi des humains aux étranges pouvoirs, comme Wilfried, qui peut rendre muet n'importe qui en quelques mots, dans la nouvelle de Christophe Garreau, ou cette jeune femme qui se transforme selon le désir des hommes dans "les Mille Visages" de Johan Scipion...

Le thème de la mort revient dans beaucoup de nouvelles, comme dans "Rendez vous nocturne" ou une femme fantôme revient voir son ancien amant, ou "Obsession" de Christian Perrot où un homme continue de hanter sa maison des années après sa mort.

Certains auteurs ont préféré se tourner vers d'autres créatures tout aussi fantastiques que les vampires : les sirènes dans "Enchantemer" ( d'ailleurs, j'ai adoré cette nouvelle ), ou un génie réalisant les voeux de façon inattendue dans "Le Génie Littéraire".

J'ai trouvé certaines nouvelles vraiment étranges, où je n'ai peut être pas réussi à "lire entre les lignes", par exemple "Lien de Famille" ou "Décharge d'adrénaline". Dans quelques unes, je n'ai pas vraiment vu où était le fantastique ( même si j'ai néanmoins aimé ), notamment dans "La douleur et la danseuse".

Pour conclure, j'ai beaucoup aimé ce livre. La plupart des nouvelles m'ont plus, et je trouve que la présence d'auteurs espagnols dans cette anthologie est une bonne chose. Je remercie le forum Mort Sûre et les éditions Malpertuis pour ce partenariat !
Chronique de Coupie

Le langage des pierres tome 1 : le dit du sang de Pamela Freeman

Date de publication : 2010
Nombre de pages : 535
Prix : 8.50 €

Quatrième de couverture :
Il y a vingt mille ans, le peuple d'Acton conquit les Onze Domaines, dont il tua ou chassa les habitants légitimes. Ceux qui ne périrent pas sur les routes furent surnommés les Voyageurs. Aujourd'hui, les Onze Domaines sont gouvernés d'une main de fer par les seigneurs de guerre d'Acton. Pourtant, certaines choses échappent à leur contrôle et menacent leur autorité.

 
 

 
Tout d'abord, j'ai adoré la couverture, je la trouve vraiment réussi et très belle. Bravo à l'illustrateur.
Ensuite, je n'ai pas aimé la découpe des chapitres. En effet, il y a 3 personnages principaux : Ronce, Frêne et Epervier. Et les chapitres sont coupé selon ces personnages. C'est à dire, que les chapitres sont appellé Ronce, Frêne et Epervier... Donc en gros, on a plein de chapitres qui s'appelle pareil. Pour ma part c'était un peu perturbant, moi qui aime avoir un nom de chapitre qui corresponde à ce qui va se passer. De plus, on pouvait avoir des chapitres qui faisait 40 pages et d'autres 1 pages (oui une page). Et ce n'était pas très proportionné par rapport au personnage. Les chapitre Epervier sont très court pour la plupart. Il est très mystérieux et je trouve que c'était vraiment bien, ça permettait de réfléchir un peu à la raison de ses actions. Ensuite, il y a des minis chapitres qui s'appelle : Le dit de ..... (après un nom). J'ai bien aimé, car il y avait des prophéties et autres éléments par rapport à l'histoire.
Enfin, je pense que c'est un livre à lire, car il est vraiment sympa, et j'aime beaucoup l'écriture de l'auteur. Mais bon je ne vais pas rentrer dans les détails de l'histoire....

En tout cas, je remercie les éditions J'ai Lu pour ce livre.
 
Critique par Sandra
 

Fragment de Warren Fahy

Date de publication : 2010
Nombre de pages : 505
Prix : 8.50 €

Quatrième de couverture :
Imaginez : il y a 500 millions d'années, un fragment du continent originel part à la dérive au coeur du Pacifique. Là, une faune et une flore frénétiquement vivantes vont se développer en suivant des règles d'évolution qui défient toutes les théories scientifiques. Et lorsque, de nos jours, un navire aborde pour la première fois cette île étrange - peuplée de formes de vie aussi dangereuses que stupéfiantes, le choc du face-à-face va nous conduire dans un monde que nul n'aurait pu concevoir.






J'ai reçu ce livre grâce au partenariat développé entre le forum de Mort Sûre et les éditions J'ai Lu. Merci à Louve pour cette opportunité de lire un bon roman.
 
Car oui, c'est du bon. C'est un style que je pratique assez peu habituellement, à la limite entre le thriller scientifique et le fantastique. Mais puisque j'enchaîne Fragment avec  Les racines du mal, on peut dire que je reste sur ma lancée du moment.
Le roman de Fahy est un petit régal pour toute personne ayant un peu de culture en biologies animale et végétales. Ce côté pourra aussi être un peu rébarbatif pour ceux dont ce n'est pas le cas, les descriptions et théories scientifiques étant assez nombreuses. A part cela, on y trouve pléthore de bons éléments : une lutte de pouvoir, de la curiosité, un peu (parfois trop) d'humour, un monde à part entière, des rencontres (du 3ème type)...
Mais je déplore également quelques petits défauts (qui peuvent aussi avoir leur charme dans l'ironie) :
- des clichés cinématographiques sur les confrontations entre personnages et autres histoires relationnelles, et même sur les caractères des personnages principaux,
- du sang encore et encore, des descriptions de tueries qui entrent tant dans le détail qu'elles en deviennent dégoûtantes (certains peuvent apprécier, mais ce n'est pas trop mon cas),
- un rythme régulièrement brisé par le passage d'un point de vue à l'autre (surtout d'un scientifique à l'autre),
- et puis cette multitude de personnages qui se confondent parfois les uns aux autres et nous font perdre un instant le fil du récit.
 
Les bonus de fin de livre sont très sympas, avec les illustrations des créatures de Henders. On en retrouve aussi sur le site de l'auteur. L'adaptation au cinéma serait en cours, avec Lloyd Levin aux commandes.
 
Chronique de Alice, rédactrice Littéraire

Des choses fragiles de Neil Gaiman

Date de publication : 2010
Nombre de pages : 477
Prix : 8.10€
Quatrième de couverture :
Incluant poèmes, nouvelles et le court roman Le Monarque de la Vallée où l'on retrouve le héros d'American Gods, un somptueux recueil enrichi d'une interview inédite de l'auteur.








  


C'est un auteur que je ne connaissais pas mais dont le titre m'a interpellé. Un recueil de nouvelles, je me suis remis au genre après avoir dévoré une anthologie de science fiction française des années 50. Et les merveilles ne pouvaient pas être une simple arrogance de l'auteur (surtout que les auteurs ne sont en général pas trop maître du choix de leurs titres).

Lorsque j'ai eu ce livre entre les mains, j'ai pensé aux tests des dernière « merveilles » technologiques :) je l'ai soupesé, retourné, apprécié uniquement sur son aspect extérieur avec un mélange de crainte et d'excitation. C'est petit pavé (format poche mais presque 500 pages), alors soit de longues heures de plaisir, soit de longues heures de calvaire (je n'aime pas ne pas finir un livre, c'est arrivé que deux fois).

Une fois ouvert, j'ai pu me rendre compte qu'il comptait une trentaine d'œuvres, de tailles variables, aux titres aussi simples que compliqués … « ma vie » ou « les épouses interdites des esclaves sans visage dans le manoir secret de la nuit du désir redoutable » (là, je pense que l'auteur à eu le dernier mot dans le titre de ses nouvelles :))

Je me suis jeté sur l'introduction par l'auteur (j'adore les introductions) pour ne pas la finir … il fait un inventaire exhaustif du pourquoi comment de chaque nouvelle et merveilles. Fastidieux à lire de manière linéaire mais une mine d'information en y revenant piocher des infos sur ce qu'on vient de lire.

Venons en maintenant au cœur de l'ouvrage, il mérite vraiment son titre et son sous-titre, il regorge de nouvelles, mais surtout et heureusement regorge de merveilles. J'ai eu un peu de mal avec le style de la 1ère nouvelle, lorsque Sherlock Holmes rencontre le monde de Chtulhu. Je ne savait pas si c'était le style de Sir Conan Doyle ou celui de Gaiman. Mais c'est un sentiment que je rencontre souvent les premières pages d'un auteur que je découvre. Et ce recueil commençant par du Cthulhu me faisait furieusement penser à Dance Macabre de King (avec une nette préférence pour la nouvelle de King, mais je ne suis pas objectif). Ce sentiment de déchiffrage a disparu avant la fin de la nouvelle, et ensuite, j'ai été emporté dans le tourbillon de son imagination débordante. Les vampires, les goules, les dieux, les enchantements, tout y passe. On sait tous ce qu'écrit un auteur fantastique dans notre monde réel, mais de l'autre coté du miroir, si le monde fantastique était le monde réél, qu'écrirait l'écrivain fantastique? Tout le monde connait les zombies, ou croit connaître les zombies, mais que sont-ils dans le vaudou... tout plein de thèmes abordés de manière admirable.

Il n'y a que le mini roman faisant intervenir un héros d'une autre oeuvre de Neil Gaiman que je n'ai pas lu, voulant la découvrir après avoir lu Américan gods car sans suspense, si je ne connaissais pas cet auteur avant, je le rajoute à ma liste des auteurs à approfondir...

Je le recommande sans problème. 

 
Critique de Mordoral


Qu'est-ce qu'un partenariat?

Comme bon nombre de membres ignorent ce qu'est un partenariat voici les réponses à vos questions :

un partenariat c'est un échange entre les maisons d'éditions et le forum.
Les maisons d'éditions partenaires nous proposent des ouvrages qui n'engagent aucun frais pour vous sauf les frais de port dans certain cas. Les romans seront envoyés chez vous afin que vous le lisiez et en fassiez une chronique dans un délai d'un mois à compter de la date de réception.

Vos critiques doivent être argumentées et postées sur le forum et si vous en possédez un, sur votre blog/site personnel afin d'être vu par de nombreuses personnes et permettre aux lecteurs d'avoir un premier avis constructif.

A savoir qu'il vous faut lire le règlement et le signer pour pouvoir vous inscrire.

Je tiens à souligner le fait qu'une fois le roman reçu, il est à vous !


bienvenue!

Bienvenue sur le blog officiel du forum Mort Sûre !
Vous trouverez ici nos chroniques de partenariats, nos webzines, nouveautés et un tas d'autres choses sympa!
A bientôt sur Mort Sûre!