lundi 12 novembre 2012

La Fille des Clans, tome 1 : Balafrée de Michel Robert

Année d'édition : 2012
Edition : pocket
Nombre de pages : 576
Public visé : Adulte
Quatrième de couverture :
Balafrée n'oublie rien. Ancienne esclave, la fille des Nashaïs se souvient de la mort de sa mère. Elle se souvient aussi du meurtrier, et dans quelles circonstances elle a gagné son surnom. Balafrée n'oublie rien, non. Une mémoire qui fait d'elle une impitoyable guerrière des Clans sauvages, tant l'ensemble de son être se résume en un mot : vengeance. Ici s'ouvre son histoire.




Je remercie avant tout les éditions Pocket, ainsi que le forum Mort Sûre pour encore une fois un partenariat très agréable.
Je ne connaissais pas du tout cet auteur, et j’ai été agréablement surprise devant son roman qui se dévore avec beaucoup de plaisir. Il nous offre ici un premier roman d’une saga avec une héroïne qui a un passé douloureux. Dans « Balafrée », il nous offre un monde totalement atypique par rapport aux autres œuvres, puisqu’ici, il s’agit d’une guerre entre les humains qui sont les méchants, et les autres castes de la population : les elfes, les orkhais, les nains, les sargoths, les trolkhs…qui sont réunis face aux oppresseurs. Habituellement, dans d’autres romans, certaines de ces castes se détestent au plus haut point alors qu’ici il en est fait abstraction. Chacun de ces peuples possède une particularité propre, et ils usent tous de forces surnaturelles et de magies et pouvoirs.

Revenons à notre héroïne qui pendant longtemps a été tenue prisonnière dans un camp humain, ou elle a vu sa mère subir des viols, des tortures… et a elle-même subit des violences d’où son surnom provenant de cette balafre qui la distingue. Arrivant à s’échapper, et à être secourue, elle entre d’abord comme novice dans une armée, pour ensuite rencontrer des vestales qui vont lui apprendre à gérer plus ou moins ses sentiments et à utiliser certains pouvoirs dans un but précis. Elle rejoindra donc après le groupe des bannis : ces êtres qui ont chacun commis un forfait quel qu’il soit et qui sont envoyés sur des missions dangereuses. Elle devra en tant que femme bien sûr y faire ses preuves devant ses nouveaux compagnons. Que dire de son caractère : c’est une jeune femme qui puise ses sentiments dans la colère qu’elle a accumulé durant ses années de captivité. Elle est entêtée, coléreuse, fière, courageuse, c’est une vrai guerrière qui est prête aussi au sacrifice pour aider ses compagnons, et elle cache aussi je trouve sa féminité derrière tout cela.

Michel Robert n’entre pas spécialement dans le détail face aux personnages, mais il nous les décrit hauts en couleurs, en caractère. Il intègre parfaitement bien les scènes de combats avec une atmosphère oppressante, ces chapitres sont courts, le rythme est soutenu efficace, rien n’est ennuyeux et tout nous entraine dans cette histoire d’aventure, d’action, de fantasy, et il y instille même quelques scènes de sexe qui font aussi parties de la vie de l’héroïne.

Ce roman n’est pas forcément un coup de cœur comparé à d’autres que j’ai pu lire dans cette catégorie, pour ma part il manque quand même de profondeurs quant aux personnages, et l’histoire reste assez simple, de par les dialogues et les actions qui en découlent, mais j’ai été absorbée dans l’histoire, dans les sentiments de cette héroïne hors norme, et dans l’intrigue de l’aventure. Il ne me reste donc plus qu’à suivre la suite des aventures de « Balafrée »

Chronique de Cesnat

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire